Conférences La Cinémathèque française Nicolas Le Thierry d'Ennequin n.lethierry@cinematheque.fr fr-fr http://www.cinematheque.fr La Cinémathèque française http://itunesu.pasoliniroma.com/thumbs300x300/cat1.png Conférences http://www.cinematheque.fr 144 144 Film no cinemathequefr-video-25 Alfred Hitchcock : pour une réévaluation de la période anglaise. Conférence de Marcos Uzal La Cinémathèque française Les partisans de "la politique des auteurs", qui firent d'Hitchcock un exemple, étaient à la fois hollywoodophiles et hostiles au cinéma anglais. Ce qui engendra une certaine minoration de la période anglaise du cinéaste. L'opposition entre les deux périodes s'avère aujourd'hui bien schématique et injuste, et les films anglais d'Hitchcock méritent d'être considérés autrement que comme d'intéressants tâtonnements : le génie y fait plus que sommeiller. Marcos Uzal a notamment écrit pour les revues Cinéma, Vertigo et Trafic. Il a participé à l'ouvrage collectif Pour João César Monteiro (Yellow Now) et codirigé un numéo de CinémAction consacré à Tod Browning. Il est directeur de la collection "Côté films" aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur. Les partisans de "la politique des auteurs", qui firent d'Hitchcock un exemple, étaient à la fois hollywoodophiles et hostiles au cinéma anglais. Ce qui engendra une certaine minoration de la période anglaise du cinéaste. L'opposition entre les deux périodes s'avère aujourd'hui bien schématique et injuste, et les films anglais d'Hitchcock méritent d'être considérés autrement que comme d'intéressants tâtonnements : le génie y fait plus que sommeiller. Marcos Uzal a notamment écrit pour les revues Cinéma, Vertigo et Trafic. Il a participé à l'ouvrage collectif Pour João César Monteiro (Yellow Now) et codirigé un numéo de CinémAction consacré à Tod Browning. Il est directeur de la collection "Côté films" aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur. Mon, 17 Jan 2011 00:00:00 +0000 71:38 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-26 Alfred Hitchcock et ses femmes d'extérieur. Conférence de Marie Anne Guerin La Cinémathèque française Comme beaucoup des personnages féminins qui l'ont précédée, mais plus encore, Marnie néglige les lois et ouvre un espace cinématographique inédit de fuite et de filature. Et c'est dans sa période américaine qu'Hitchcock, systématiquement, flanque ses héroïnes à la porte. Sans foyer, ce sont des délinquantes dont le destin s'accomplit dehors, dans les rues, sur les quais de gare, dans les cimetières et les motels... Critique aux Cahiers du cinéma pendant douze ans, Marie Anne Guerin écrit régulièrement pour la revue Trafic. Elle est aussi l'auteur d'un ouvrage sur Le Récit de cinéma (2003). Comme beaucoup des personnages féminins qui l'ont précédée, mais plus encore, Marnie néglige les lois et ouvre un espace cinématographique inédit de fuite et de filature. Et c'est dans sa période américaine qu'Hitchcock, systématiquement, flanque ses héroïnes à la porte. Sans foyer, ce sont des délinquantes dont le destin s'accomplit dehors, dans les rues, sur les quais de gare, dans les cimetières et les motels... Critique aux Cahiers du cinéma pendant douze ans, Marie Anne Guerin écrit régulièrement pour la revue Trafic. Elle est aussi l'auteur d'un ouvrage sur Le Récit de cinéma (2003). Tue, 01 Mar 2011 00:00:00 +0000 53:30 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-27 Comment pouvait-on être hitchcocko-hitchcockien ? Conférence de Serge Toubiana La Cinémathèque française Longtemps, "le maître du suspense" ne fut pas pris au sérieux, autant aux Etats-Unis qu'en France. Par quelles voies critiques son nom est-il devenu, au tournant des années 1950-1960, synonyme presque à lui seul du 7ème art et le cinéaste préféré de tant de cinéastes ? Longtemps, "le maître du suspense" ne fut pas pris au sérieux, autant aux Etats-Unis qu'en France. Par quelles voies critiques son nom est-il devenu, au tournant des années 1950-1960, synonyme presque à lui seul du 7ème art et le cinéaste préféré de tant de cinéastes ? Mon, 10 Jan 2011 00:00:00 +0000 67:19 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-28 Des trains et des maisons. Conférence de Tanguy Viel La Cinémathèque française Dans certains films d'Hitchcock, on se déplace sans cesse. Dans d'autres, on voudrait bien sortir de la maison. Dans tous les cas, le casse-tête semble le même : comment vivre hors-les-murs ? La réponse d'Hitchcock serait un peu celle de la psychanalyse : habitez-donc une fiction. Tanguy Viel est romancier. Il a publié, entre autres, Cinéma, L'Absolue perfection du crime, Insoupçonnable, Paris-Brest, tous parus aux éditions de Minuit. Il a aussi écrit en 2010 Hitchcock, par exemple (éditions Naïve). Dans certains films d'Hitchcock, on se déplace sans cesse. Dans d'autres, on voudrait bien sortir de la maison. Dans tous les cas, le casse-tête semble le même : comment vivre hors-les-murs ? La réponse d'Hitchcock serait un peu celle de la psychanalyse : habitez-donc une fiction. Tanguy Viel est romancier. Il a publié, entre autres, Cinéma, L'Absolue perfection du crime, Insoupçonnable, Paris-Brest, tous parus aux éditions de Minuit. Il a aussi écrit en 2010 Hitchcock, par exemple (éditions Naïve). Mon, 07 Feb 2011 00:00:00 +0000 63:20 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-29 « Alfred Hitchock Presents » : entre télévision et cinéma, l'invention d'une forme. Conférence de Jean-François Rauger La Cinémathèque française De 1955 à 1962 sur CBS et NBC, Alfred Hitchcock a créé, produit et présenté presque 270 épisodes d'une série TV restée célèbre : « Alfred Hitchock Presents ». Comment Hitchcock est-il devenu une figure télévisuelle qui a construit son personnage ? Comment la télévision, révolution esthétique, est-elle entrée dans son cinéma ? De 1955 à 1962 sur CBS et NBC, Alfred Hitchcock a créé, produit et présenté presque 270 épisodes d'une série TV restée célèbre : « Alfred Hitchock Presents ». Comment Hitchcock est-il devenu une figure télévisuelle qui a construit son personnage ? Comment la télévision, révolution esthétique, est-elle entrée dans son cinéma ? Mon, 31 Jan 2011 00:00:00 +0000 61:54 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-30 Du fétichisme hypermoderne. Conférence de Gérard Wajcman La Cinémathèque française Le fétichisme ne peut plus être regardé par la clinique, parce qu'aujourd'hui, le rapport fétichiste à l'objet est devenu la norme sociale. L'œil du cinéma se montre bien plus acéré pour "cliniquer" les nouvelles perversions. Le fétichisme ne peut plus être regardé par la clinique, parce qu'aujourd'hui, le rapport fétichiste à l'objet est devenu la norme sociale. L'œil du cinéma se montre bien plus acéré pour "cliniquer" les nouvelles perversions. Mon, 08 Nov 2010 00:00:00 +0000 79:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-31 Les deux rives de Marilyn Monroe. Conférence de Bernard Comment La Cinémathèque française Marilyn Monroe est souvent assimilée à la pin-up. Elle est la "dumb blonde", la gourde dont les studios hollywoodiens voulaient se satisfaire. Mais Norma Jeane, devenue Marilyn, est une femme déterminée, qui veut échapper à son cliché pour développer ses formidables talents d'actrice à travers la formation très exigeante de l'Actors Studio. En décembre 1954, elle quitte Los Angeles pour New York, où elle fonde notamment sa propre maison de production. Une autre dimension apparaît, celle d'un rapport poétique et intellectuel au monde. Marilyn ou la blondeur intelligente. Au risque d'être submergée par les forces adverses. Marilyn Monroe est souvent assimilée à la pin-up. Elle est la "dumb blonde", la gourde dont les studios hollywoodiens voulaient se satisfaire. Mais Norma Jeane, devenue Marilyn, est une femme déterminée, qui veut échapper à son cliché pour développer ses formidables talents d'actrice à travers la formation très exigeante de l'Actors Studio. En décembre 1954, elle quitte Los Angeles pour New York, où elle fonde notamment sa propre maison de production. Une autre dimension apparaît, celle d'un rapport poétique et intellectuel au monde. Marilyn ou la blondeur intelligente. Au risque d'être submergée par les forces adverses. Mon, 15 Nov 2010 00:00:00 +0000 92:17 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-32 Les grands cinéastes de la chevelure. Conférence d'Alain Bergala La Cinémathèque française Tous les cinéastes ont filmé des cheveux de femmes. Mais les grands cinéastes de la chevelure féminine sont finalement peu nombreux. A quoi les reconnaît-on ? A ce que les cheveux de femmes, chez eux, ne sont pas seulement décoratifs, mais relèvent d'une émotion intime et singulière qui ébranle souterrainement leurs films. Tous les cinéastes ont filmé des cheveux de femmes. Mais les grands cinéastes de la chevelure féminine sont finalement peu nombreux. A quoi les reconnaît-on ? A ce que les cheveux de femmes, chez eux, ne sont pas seulement décoratifs, mais relèvent d'une émotion intime et singulière qui ébranle souterrainement leurs films. Mon, 11 Oct 2010 00:00:00 +0000 86:34 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-43 D. D. : les débuts d'une piquante ingénue. Conférence de Dominique Païni La Cinémathèque française Mauvaise graine, La Crise est finie, Dédé, Mademoiselle Mozart, J'aime toutes les femmes... Autant dire Billy Wilder, Robert Siodmak, mais aussi René Guissart, Yvan Noé, Henri Decoin... Dans les premières années 30, la toute jeune Danielle Darrieux électrise un cinéma français chamboulé de ne plus être silencieux et prêt à quelques expériences. Un cinéma français ouvert aussi aux étrangers et en quête d'une nouvelle chair : une voix qui chanterait, un visage qui prendrait la lumière, un corps qui n'aurait pas peur de son ombre. Il sera bien temps après que vienne l'heure des mélodrames. Mauvaise graine, La Crise est finie, Dédé, Mademoiselle Mozart, J'aime toutes les femmes... Autant dire Billy Wilder, Robert Siodmak, mais aussi René Guissart, Yvan Noé, Henri Decoin... Dans les premières années 30, la toute jeune Danielle Darrieux électrise un cinéma français chamboulé de ne plus être silencieux et prêt à quelques expériences. Un cinéma français ouvert aussi aux étrangers et en quête d'une nouvelle chair : une voix qui chanterait, un visage qui prendrait la lumière, un corps qui n'aurait pas peur de son ombre. Il sera bien temps après que vienne l'heure des mélodrames. Thu, 15 Jan 2009 00:00:00 +0000 53:10 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-44 Darrieux-Ophuls : elle et lui (et nous). Conférence de Bernard Benoliel La Cinémathèque française C'est après-guerre que Danielle Darrieux entre dans la danse des films de Max Ophuls (La Ronde, Le Plaisir, Madame de...). Valse à trois temps où l'un et l'autre s'entendent à ravir et se réfléchissent. Un accomplissement, en somme. Comme après une longue attente qui trouve enfin, à l'inverse du tragique des films d'Ophuls, son heureux dénouement. D'elle, il ne voulait plus se passer et désirait même en faire sa Lola Montès ; de lui, elle a dit : "Max Ophuls m'a permis de découvrir le cinéma ou, plutôt, un autre cinéma". C'est après-guerre que Danielle Darrieux entre dans la danse des films de Max Ophuls (La Ronde, Le Plaisir, Madame de...). Valse à trois temps où l'un et l'autre s'entendent à ravir et se réfléchissent. Un accomplissement, en somme. Comme après une longue attente qui trouve enfin, à l'inverse du tragique des films d'Ophuls, son heureux dénouement. D'elle, il ne voulait plus se passer et désirait même en faire sa Lola Montès ; de lui, elle a dit : "Max Ophuls m'a permis de découvrir le cinéma ou, plutôt, un autre cinéma". Thu, 22 Jan 2009 00:00:00 +0000 67:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-45 Danielle Darrieux, coquette métaphysique. Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Tentative de cerner comment Danielle Darrieux incarne à la fois le dégagement d'un jeu façonné par le théâtre et l'invention d'une théâtralité propre, coupée du théâtre ; une théâtralité de cinéma, dans laquelle s'origine, à partir des années 60, une certaine veine du cinéma moderne. Tentative de cerner comment Danielle Darrieux incarne à la fois le dégagement d'un jeu façonné par le théâtre et l'invention d'une théâtralité propre, coupée du théâtre ; une théâtralité de cinéma, dans laquelle s'origine, à partir des années 60, une certaine veine du cinéma moderne. Thu, 19 Feb 2009 00:00:00 +0000 52:19 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-46 David Lynch : la double vie des personnages. Conférence de Diane Arnaud La Cinémathèque française Le cinéma de Lynch voit double en concevant ses personnages. D'un côté, le geste de l'artiste, modelant ses créatures et animant des figures, jusqu'à les transformer. De l'autre, le désir du metteur en scène de s'attacher au corps d'un acteur, de le rediriger vers un autre rôle, de changer son image. Miroitement incessant entre création et fiction qui reflète les troubles du sujet, d'Eraserhead à Inland Empire. Le cinéma de Lynch voit double en concevant ses personnages. D'un côté, le geste de l'artiste, modelant ses créatures et animant des figures, jusqu'à les transformer. De l'autre, le désir du metteur en scène de s'attacher au corps d'un acteur, de le rediriger vers un autre rôle, de changer son image. Miroitement incessant entre création et fiction qui reflète les troubles du sujet, d'Eraserhead à Inland Empire. Mon, 25 Oct 2010 00:00:00 +0000 76:01 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-48 Mulholland Drive, film matrice (2000-2010). Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Film sur le double, la dualité, les reflets, Mulholland Drive a lui-même été beaucoup dupliqué. Il a livré un modèle de récit – affecté d'une césure – qui, à mesure qu'on le retrouve dans d'autres films, est devenu le signe d'une époque (les années 2000). Ce modèle, il ne l'a pourtant pas inventé, on peut en pister les ancêtres dans le cinéma hollywoodien classique. Mais parce qu'il lui a donné une forme particulièrement frappante, à la fois glamour et moderne, c'est désormais presque à lui seul qu'on se réfère en matière de clivage narratif. Mulholland Drive, matrice des années 2000, assurément. Film sur le double, la dualité, les reflets, Mulholland Drive a lui-même été beaucoup dupliqué. Il a livré un modèle de récit – affecté d'une césure – qui, à mesure qu'on le retrouve dans d'autres films, est devenu le signe d'une époque (les années 2000). Ce modèle, il ne l'a pourtant pas inventé, on peut en pister les ancêtres dans le cinéma hollywoodien classique. Mais parce qu'il lui a donné une forme particulièrement frappante, à la fois glamour et moderne, c'est désormais presque à lui seul qu'on se réfère en matière de clivage narratif. Mulholland Drive, matrice des années 2000, assurément. Mon, 18 Oct 2010 00:00:00 +0000 79:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-50 America at Large : grands espaces, peintures murales et recherche de l'utopie. Conférence de Matthieu Orléan La Cinémathèque française Dans le cinéma américain des années 70, dont Easy Rider est un emblème, la reconquête physique de l'espace (territoires vierges ou frontaliers, en bordure des mégalopoles) s'accompagne d'une recherche spirituelle. Une recherche qui croise ou rencontre bien des expériences plastiques des artistes de la même époque (Ed Ruscha, Jasper Johns, Allan Kaprow, Roy Lichtenstein). Trois femmes de Robert Altman, réalisé en 1977, est un film hanté par cette question du territoire, et s'y mêlent, dans un débordement chromatique inédit, la folie (version schizophrénie), l'onirisme (version dédoublement), et la création artistique (version peinture murale at large). Dans le cinéma américain des années 70, dont Easy Rider est un emblème, la reconquête physique de l'espace (territoires vierges ou frontaliers, en bordure des mégalopoles) s'accompagne d'une recherche spirituelle. Une recherche qui croise ou rencontre bien des expériences plastiques des artistes de la même époque (Ed Ruscha, Jasper Johns, Allan Kaprow, Roy Lichtenstein). Trois femmes de Robert Altman, réalisé en 1977, est un film hanté par cette question du territoire, et s'y mêlent, dans un débordement chromatique inédit, la folie (version schizophrénie), l'onirisme (version dédoublement), et la création artistique (version peinture murale at large). Thu, 13 Nov 2008 00:00:00 +0000 83:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-51 Comment le corps vient aux hommes : jeux de l'acteur américain. Conférence de Vincent Amiel La Cinémathèque française Après la génération de l'Actor's Studio, puis les folles embardées d'un Cassavetes, les acteurs américains des années 70 marquent-ils une approche nouvelle du jeu cinématographique ? Faut-il voir dans l'avènement d'un Nicholson, d'un de Niro, d'un Hackman une liberté nouvelle du corps, une autre façon d'occuper le monde, ou un retour à un certain classicisme dramatique ? Après la génération de l'Actor's Studio, puis les folles embardées d'un Cassavetes, les acteurs américains des années 70 marquent-ils une approche nouvelle du jeu cinématographique ? Faut-il voir dans l'avènement d'un Nicholson, d'un de Niro, d'un Hackman une liberté nouvelle du corps, une autre façon d'occuper le monde, ou un retour à un certain classicisme dramatique ? Thu, 20 Nov 2008 00:00:00 +0000 42:45 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-52 Comment le film a inventé le rock (et réciproquement). Conférence de François Bon La Cinémathèque française Si la révolution rock a pris une telle ampleur, une telle échelle, à telle simultanéité, c'est aussi qu'elle correspondait à l'éclosion de masse d'un nouveau media : la télévision. C'est du sein de cette relation qu'ont émergé une suite de films qui cherchaient pour leur propre compte une image du héros, de la légende. L'histoire filmique très documentée des Rolling Stones, depuis les premières captations télévisées, shows mis en scène ou actualités, jusqu'à la grande trilogie Gimmie Shelter (Maysles), One + One (Godard), Cocksucker Blues (Frank) des années 69-72, peut servir de marqueur. L'histoire filmique inégale de Dylan, des Who, de Led Zeppelin pourrait alors devenir une histoire singulière d'enjeux esthétiques dont ne disposaient pas les acteurs eux-mêmes, et par là une inscription de la dimension symbolique de cette légende. Si la révolution rock a pris une telle ampleur, une telle échelle, à telle simultanéité, c'est aussi qu'elle correspondait à l'éclosion de masse d'un nouveau media : la télévision. C'est du sein de cette relation qu'ont émergé une suite de films qui cherchaient pour leur propre compte une image du héros, de la légende. L'histoire filmique très documentée des Rolling Stones, depuis les premières captations télévisées, shows mis en scène ou actualités, jusqu'à la grande trilogie Gimmie Shelter (Maysles), One + One (Godard), Cocksucker Blues (Frank) des années 69-72, peut servir de marqueur. L'histoire filmique inégale de Dylan, des Who, de Led Zeppelin pourrait alors devenir une histoire singulière d'enjeux esthétiques dont ne disposaient pas les acteurs eux-mêmes, et par là une inscription de la dimension symbolique de cette légende. Thu, 23 Oct 2008 00:00:00 +0000 63:37 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-53 Contre la contre-culture. Conférence de Jean-François Rauger La Cinémathèque française Il s'agira de mettre en évidence ce qui, dans le cinéma hollywoodien des années 1970, a pu critiquer l'esprit dit de la "contre-culture". Car si celle-ci a simplement réaffirmé, par d'autres voies, une certaine tradition consolante et conformiste du cinéma américain, les films qui s'y sont opposé l'ont, plus subtilement et plus radicalement, marqué et transformé en profondeur. Il n'y a de mélancolie que dans la réaction. Il s'agira de mettre en évidence ce qui, dans le cinéma hollywoodien des années 1970, a pu critiquer l'esprit dit de la "contre-culture". Car si celle-ci a simplement réaffirmé, par d'autres voies, une certaine tradition consolante et conformiste du cinéma américain, les films qui s'y sont opposé l'ont, plus subtilement et plus radicalement, marqué et transformé en profondeur. Il n'y a de mélancolie que dans la réaction. Thu, 18 Dec 2008 00:00:00 +0000 60:35 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-54 Easy Rider et les routes paradoxales du Nouvel Hollywood. Conférence de Jean-Baptiste Thoret La Cinémathèque française Réalisé en 1969, coup d'envoi d'un âge d'or du cinéma américain baptisé le Nouvel Hollywood, Easy Rider invente l'une des formes reines de la décennie à venir (le road movie), impose une représentation du hippie et de ses aspirations, et s'achève par une réplique énigmatique de Peter Fonda improvisée sur le tournage : "We blew it!" ("On a tout foutu en l'air !"). Au cinéma, la révolution contre culturelle débute à peine mais l'un de ses initiateurs prophétise déjà son échec. Il s'agit donc de s'interroger sur les possibilités de cette mort annoncée (genèse, triomphe et postérité d'Easy Rider) et de comprendre comment, en dix années magnifiques, un acte de naissance s'est transformé en acte de décès. Réalisé en 1969, coup d'envoi d'un âge d'or du cinéma américain baptisé le Nouvel Hollywood, Easy Rider invente l'une des formes reines de la décennie à venir (le road movie), impose une représentation du hippie et de ses aspirations, et s'achève par une réplique énigmatique de Peter Fonda improvisée sur le tournage : "We blew it!" ("On a tout foutu en l'air !"). Au cinéma, la révolution contre culturelle débute à peine mais l'un de ses initiateurs prophétise déjà son échec. Il s'agit donc de s'interroger sur les possibilités de cette mort annoncée (genèse, triomphe et postérité d'Easy Rider) et de comprendre comment, en dix années magnifiques, un acte de naissance s'est transformé en acte de décès. Fri, 31 Oct 2008 00:00:00 +0000 76:29 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-66 Ernst Lubitsch vers le deuxième demi-siècle. Conférence de Bernard Eisenschitz La Cinémathèque française Cluny Brown (La Folle Ingénue, 1946) est le dernier film terminé par Lubitsch. Il se comparait alors à un danseur qui s'est cassé une jambe et découvre qu'il peut de nouveau danser. Alors, un testament, un post-scriptum ? Et s'il s'agissait plutôt d'une nouvelle chorégraphie, d'un tournant, en phase avec les bouleversements du monde – et du cinéma ? Cluny Brown (La Folle Ingénue, 1946) est le dernier film terminé par Lubitsch. Il se comparait alors à un danseur qui s'est cassé une jambe et découvre qu'il peut de nouveau danser. Alors, un testament, un post-scriptum ? Et s'il s'agissait plutôt d'une nouvelle chorégraphie, d'un tournant, en phase avec les bouleversements du monde – et du cinéma ? Mon, 13 Sep 2010 00:00:00 +0000 62:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-67 Tout est plaisir. Conférence de Jean Douchet La Cinémathèque française Lubitsch croit à une discipline du plaisir. Car la vie ressemble à un casse-tête épicurien où chaque instant serait volé à la mort. Il faut donc vivre, sourire et prendre ce qui vient. Plaisir immédiat, physique, mais plaisir aussi de société. Il n'y a de plaisir que dans l'instabilité permanente. Lubitsch croit à une discipline du plaisir. Car la vie ressemble à un casse-tête épicurien où chaque instant serait volé à la mort. Il faut donc vivre, sourire et prendre ce qui vient. Plaisir immédiat, physique, mais plaisir aussi de société. Il n'y a de plaisir que dans l'instabilité permanente. Mon, 27 Sep 2010 00:00:00 +0000 67:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-68 Un cinéaste au paradis ou Lubitsch à Hollywood (1930-1945). Conférence de Pierre Berthomieu La Cinémathèque française La Paramount fut le paradis d'Ernst Lubitsch. Avec sa manière extravagante et raffinée, le studio permit au roi de la comédie de tourner ses œuvres les plus virtuoses. Puissant et respecté, Lubitsch y fut cinéaste et producteur avant de passer, en 1939, à la MGM et à la 20th Century Fox. Pendant dix ans, la célèbre "touche" du maître s'épanouit dans ce studio de rêve. Avant qu'elle ne connaisse de nouvelles aventures au cours des années 1940, face à l'Histoire et dans de nouveaux studios. La Paramount fut le paradis d'Ernst Lubitsch. Avec sa manière extravagante et raffinée, le studio permit au roi de la comédie de tourner ses œuvres les plus virtuoses. Puissant et respecté, Lubitsch y fut cinéaste et producteur avant de passer, en 1939, à la MGM et à la 20th Century Fox. Pendant dix ans, la célèbre "touche" du maître s'épanouit dans ce studio de rêve. Avant qu'elle ne connaisse de nouvelles aventures au cours des années 1940, face à l'Histoire et dans de nouveaux studios. Mon, 20 Sep 2010 00:00:00 +0000 68:57 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-69 Federico Fellini et les Vitelloni : Forever Young. Conférence de Sergio Toffetti La Cinémathèque française Federico Fellini, pendant toute sa carrière, a raconté des histoires pour contourner le thème de la maturité, ce temps où l'âge adulte devient une sorte de centre vide, une ligne de démarcation indéfinie et indéfinissable entre une jeunesse éternellement mélancolique, et une vieillesse sombrement nostalgique. Federico Fellini, pendant toute sa carrière, a raconté des histoires pour contourner le thème de la maturité, ce temps où l'âge adulte devient une sorte de centre vide, une ligne de démarcation indéfinie et indéfinissable entre une jeunesse éternellement mélancolique, et une vieillesse sombrement nostalgique. Mon, 12 Oct 2009 00:00:00 +0000 60:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-70 La Strada de Fellini ou le temps de l'effroi. Conférence de Serge Toubiana La Cinémathèque française "Enfant, mes parents m'ont emmené voir La Strada au cinéma. Je devais avoir cinq ou six ans. J'en ai alors conçu une véritable aversion pour ce film : peur, angoisse, refus de voir le monde (forain) tel que le représentait Federico Fellini. Ayant grandi depuis, il est temps pour moi de revenir sur ce film, et sur cet épisode assez flou de ma cinéphilie en herbe, pour voir les choses avec davantage de sérénité. Cette rétrospective complète de l'œuvre de Fellini m'en donne enfin l'occasion." - Serge Toubiana "Enfant, mes parents m'ont emmené voir La Strada au cinéma. Je devais avoir cinq ou six ans. J'en ai alors conçu une véritable aversion pour ce film : peur, angoisse, refus de voir le monde (forain) tel que le représentait Federico Fellini. Ayant grandi depuis, il est temps pour moi de revenir sur ce film, et sur cet épisode assez flou de ma cinéphilie en herbe, pour voir les choses avec davantage de sérénité. Cette rétrospective complète de l'œuvre de Fellini m'en donne enfin l'occasion." - Serge Toubiana Tue, 17 Nov 2009 00:00:00 +0000 57:47 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-73 Eloge de la maladresse, pratique obstinée du détour. Conférence de Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps La Cinémathèque française Tout enfant sait vite que le plus court chemin pour aller à l'école n'est pas forcément le plus instructif. Tati aussi. Alors, qu'apprend-on à faire des tours et détours ? Qu'est-ce qu'on risque ? Rien peut-être, sinon de trébucher (et de se rattraper en beauté), d'entrevoir d'autres horizons et de faire chemin faisant l'expérience de sa liberté. Tout enfant sait vite que le plus court chemin pour aller à l'école n'est pas forcément le plus instructif. Tati aussi. Alors, qu'apprend-on à faire des tours et détours ? Qu'est-ce qu'on risque ? Rien peut-être, sinon de trébucher (et de se rattraper en beauté), d'entrevoir d'autres horizons et de faire chemin faisant l'expérience de sa liberté. Thu, 16 Apr 2009 00:00:00 +0000 85:25 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-74 Godard-Tati, un burlesque erratique et discret. Conférence d'Alain Bergala La Cinémathèque française Il y a toujours eu chez Godard, cinéaste réputé sérieux, une tentation burlesque. Mais le burlesque, dans ses films, est erratique et discret. Comme chez Tati, avec le même goût du gag visuel et des breaks rythmiques. Godard a aussi rêvé de s'inventer un corps burlesque, celui d'un clown qui jouerait à l'idiot. On circulera entre extraits de Tati et extraits de Godard sur la piste d'une légèreté perdue. Il y a toujours eu chez Godard, cinéaste réputé sérieux, une tentation burlesque. Mais le burlesque, dans ses films, est erratique et discret. Comme chez Tati, avec le même goût du gag visuel et des breaks rythmiques. Godard a aussi rêvé de s'inventer un corps burlesque, celui d'un clown qui jouerait à l'idiot. On circulera entre extraits de Tati et extraits de Godard sur la piste d'une légèreté perdue. Thu, 30 Apr 2009 00:00:00 +0000 58:16 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-75 Les films fantômes de Jacques Tati. Conférence de Stéphane Goudet La Cinémathèque française Où il sera question des scénarios écrits par Tati, mais non réalisés, de courts métrages dans les années 30 − jusqu'alors inconnus et découverts à l'occasion des recherches pour l'exposition de la Cinémathèque "Tati, deux temps trois mouvements" − à Confusion, son tout dernier projet au long cours, en passant par L'Illusionniste (que Sylvain Chomet est en train de réaliser en film d'animation). Où il sera question des scénarios écrits par Tati, mais non réalisés, de courts métrages dans les années 30 − jusqu'alors inconnus et découverts à l'occasion des recherches pour l'exposition de la Cinémathèque "Tati, deux temps trois mouvements" − à Confusion, son tout dernier projet au long cours, en passant par L'Illusionniste (que Sylvain Chomet est en train de réaliser en film d'animation). Thu, 23 Apr 2009 00:00:00 +0000 69:39 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-113 Avant/après 2001 : Kubrick et la recherche de la nouveauté. Conférence de Pierre Berthomieu La Cinémathèque française Dès le début de son œuvre, Kubrick s'est démarqué des styles hollywoodiens dominants, privilégiant la recherche de la singularité et de la nouveauté. C'est ainsi qu'il élabore son odyssée de l'espace, destinée à révolutionner la science-fiction. Nourri de plusieurs films des années 1950, qu'il améliore techniquement, 2001 puise dans les registres des cinémas expérimental et scientifique, comme dans la musique classique, avec l'idée, a priori paradoxale, d'un grand spectacle sidérant en Cinerama. Dès le début de son œuvre, Kubrick s'est démarqué des styles hollywoodiens dominants, privilégiant la recherche de la singularité et de la nouveauté. C'est ainsi qu'il élabore son odyssée de l'espace, destinée à révolutionner la science-fiction. Nourri de plusieurs films des années 1950, qu'il améliore techniquement, 2001 puise dans les registres des cinémas expérimental et scientifique, comme dans la musique classique, avec l'idée, a priori paradoxale, d'un grand spectacle sidérant en Cinerama. Mon, 04 Apr 2011 00:00:00 +0000 96:44 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-114 Le cerveau et le monde : Shining et après. Conférence d'Emmanuel Siety La Cinémathèque française Dans L'Image-temps, Gilles Deleuze voyait en Stanley Kubrick, à l'instar d'Alain Resnais, un cinéaste "de l'identité du monde et du cerveau". En partant de Shining, nous questionnerons et prolongerons ce rapprochement en avançant trois autres noms de cinéastes explorateurs d'états limites du monde et de la conscience : David Lynch, Michael Haneke et Gus Van Sant. Dans L'Image-temps, Gilles Deleuze voyait en Stanley Kubrick, à l'instar d'Alain Resnais, un cinéaste "de l'identité du monde et du cerveau". En partant de Shining, nous questionnerons et prolongerons ce rapprochement en avançant trois autres noms de cinéastes explorateurs d'états limites du monde et de la conscience : David Lynch, Michael Haneke et Gus Van Sant. Mon, 18 Apr 2011 00:00:00 +0000 77:36 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-115 Le cinéma de Kubrick, entre raison et passion. Conférence de Michel Ciment La Cinémathèque française Un fil rouge relie les films de Kubrick qui sont autant d'avertissements en forme de fables : le rapport au cœur de chaque homme et dans la société entre une volonté de contrôle, l'affirmation de la raison et l'irruption de la passion, de la violence et du refoulé. Un fil rouge relie les films de Kubrick qui sont autant d'avertissements en forme de fables : le rapport au cœur de chaque homme et dans la société entre une volonté de contrôle, l'affirmation de la raison et l'irruption de la passion, de la violence et du refoulé. Mon, 28 Mar 2011 00:00:00 +0000 76:14 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-148 Stanley Kubrick, l'invention technique au service de l'art du cinéma. Conférence de Joe Dunton La Cinémathèque française La plupart des cinéastes laissent les choix des objectifs et des lumières et autres équipements de prise de vues à leur directeur de la photographie, en leur confiant ainsi le style et l'aspect visuel du film. Ce n'est pas le cas de Kubrick qui travaille toujours avec des artistes et des techniciens de renom, mais qui se tient prêt en permanence à utiliser les innovations techniques et les procédés qui l'aideront à trouver la solution parfaite. Tout au long de sa carrière, il achète, modifie et teste des équipements de prise de vues très divers. En quoi cette passion de Kubrick pour les techniques de prise de vues influence-t-elle effectivement ses images ? La plupart des cinéastes laissent les choix des objectifs et des lumières et autres équipements de prise de vues à leur directeur de la photographie, en leur confiant ainsi le style et l'aspect visuel du film. Ce n'est pas le cas de Kubrick qui travaille toujours avec des artistes et des techniciens de renom, mais qui se tient prêt en permanence à utiliser les innovations techniques et les procédés qui l'aideront à trouver la solution parfaite. Tout au long de sa carrière, il achète, modifie et teste des équipements de prise de vues très divers. En quoi cette passion de Kubrick pour les techniques de prise de vues influence-t-elle effectivement ses images ? Fri, 22 Apr 2011 00:00:00 +0000 105:32 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-149 Dr Edwards et Mister Sellers. Conférence de Jean-Philippe Tessé La Cinémathèque française De la Panthère rose en 1963 jusqu'à sa mort en 1980 et même au-delà, Peter Sellers est tombé, s'est cogné, s'est électrocuté, a glissé, a reçu divers objets sur la tête, a trébuché, s'est coincé les doigts, a déchiré ses vêtements. Et Blake Edwards l'a regardé comme un médecin observe un spécimen atteint d'un mal incurable : la maladresse. De la Panthère rose en 1963 jusqu'à sa mort en 1980 et même au-delà, Peter Sellers est tombé, s'est cogné, s'est électrocuté, a glissé, a reçu divers objets sur la tête, a trébuché, s'est coincé les doigts, a déchiré ses vêtements. Et Blake Edwards l'a regardé comme un médecin observe un spécimen atteint d'un mal incurable : la maladresse. Wed, 12 Oct 2011 00:00:00 +0000 78:20 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-150 Fellini ou la fabrique de l'image. Conférence de Sam Stourdzé La Cinémathèque française Montrer le cinéma en train de se faire, c'est la garantie d'une authenticité plus forte que le cinéma lui-même. Comme si le dispositif comptait tout autant que le résultat, qu'il fallait, non pas montrer le champ et le hors champ, mais l'image et la fabrique de l'image. Comme si le cinéma n'était qu'une illusion, et qu'en montrant le cinéma en train de se faire, on pouvait espérer devancer l'illusion... Dans un de ses rêves de 1980, Fellini avouait, face à la projection de l'image d'une femme : "Ces images sont plus vraies que la vérité elle-même !". Retour sur la fabrique et la circulation des images selon Fellini. Montrer le cinéma en train de se faire, c'est la garantie d'une authenticité plus forte que le cinéma lui-même. Comme si le dispositif comptait tout autant que le résultat, qu'il fallait, non pas montrer le champ et le hors champ, mais l'image et la fabrique de l'image. Comme si le cinéma n'était qu'une illusion, et qu'en montrant le cinéma en train de se faire, on pouvait espérer devancer l'illusion... Dans un de ses rêves de 1980, Fellini avouait, face à la projection de l'image d'une femme : "Ces images sont plus vraies que la vérité elle-même !". Retour sur la fabrique et la circulation des images selon Fellini. Thu, 29 Oct 2009 00:00:00 +0000 95:47 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-154 La normalisation du numérique. Intervention d'Alain Besse La Cinémathèque française Alain Besse est le responsable à la Commission Supérieure Technique (CST) du secteur Diffusion et du suivi des normes et recommandations techniques, notamment celles liées à l'implantation du cinéma numérique en France. Arrivé en 1979 à la CST, il a mis en place les procédures de contrôle de salles pour le CNC auprès de qui il est expert pour la Commission des Industries Techniques. Alain Besse est le responsable à la Commission Supérieure Technique (CST) du secteur Diffusion et du suivi des normes et recommandations techniques, notamment celles liées à l'implantation du cinéma numérique en France. Arrivé en 1979 à la CST, il a mis en place les procédures de contrôle de salles pour le CNC auprès de qui il est expert pour la Commission des Industries Techniques. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 36:47 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-155 Persistance et mimétisme : l'ère numérique et les collections film. Intervention d'Alexander Horwath La Cinémathèque française Alexander Horwath est le directeur de l'Österreichisches Filmmuseum de Vienne. Il a dirigé le festival de la Viennale de 1992 à 1997. Critique, il a écrit sur le cinéma américain des années 70, sur Michael Haneke et sur les avant-gardes en Autriche. Il a aussi codirigé l'ouvrage Film curatorship: Archives, Museums, and the Digital Marketplace (Wallflower, 2008). Alexander Horwath est le directeur de l'Österreichisches Filmmuseum de Vienne. Il a dirigé le festival de la Viennale de 1992 à 1997. Critique, il a écrit sur le cinéma américain des années 70, sur Michael Haneke et sur les avant-gardes en Autriche. Il a aussi codirigé l'ouvrage Film curatorship: Archives, Museums, and the Digital Marketplace (Wallflower, 2008). Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 33:38 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-156 Le livre, les imprimés et l'avenir des fichiers numériques. Intervention de Bruno Racine La Cinémathèque française Bruno Racine a dirigé le centre Pompidou de 2002 à 2007, avant d'être nommé président de la BNF en 2007. Il y a mis en place une politique de numérisation de masse et a lancé un appel à partenariats afin de lui donner encore plus d'ampleur (livres anciens, imprimés français, disques...). Il est également l'auteur de six romans et a publié Google et le nouveau monde en 2010 chez Plon. Bruno Racine a dirigé le centre Pompidou de 2002 à 2007, avant d'être nommé président de la BNF en 2007. Il y a mis en place une politique de numérisation de masse et a lancé un appel à partenariats afin de lui donner encore plus d'ampleur (livres anciens, imprimés français, disques...). Il est également l'auteur de six romans et a publié Google et le nouveau monde en 2010 chez Plon. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 34:27 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-157 Ouverture du colloque cinéma numérique 2011. Intervention de Costa-Gavras, Éric Garandeau et Serge Toubiana La Cinémathèque française Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 31:26 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-158 Le futur des laboratoires cinématographiques. Intervention de Christian Lurin La Cinémathèque française Depuis 2006, Christian Lurin est directeur de la Fabrication d'Éclair Group. À ce titre, il supervise toutes les opérations des laboratoires photochimique et numériques d'Éclair Laboratoires et de Télétota. De 1985 à 2006, il a travaillé pour l'Eastman Kodak Compagny. En 2002, il a reçu un Scientific and Engineering Award de l'Association of Motion Pictures Arts and Sciences pour sa contribution à la mise au point d'une nouvelle pellicule pour l'enregistrement du son. Depuis 2006, Christian Lurin est directeur de la Fabrication d'Éclair Group. À ce titre, il supervise toutes les opérations des laboratoires photochimique et numériques d'Éclair Laboratoires et de Télétota. De 1985 à 2006, il a travaillé pour l'Eastman Kodak Compagny. En 2002, il a reçu un Scientific and Engineering Award de l'Association of Motion Pictures Arts and Sciences pour sa contribution à la mise au point d'une nouvelle pellicule pour l'enregistrement du son. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 26:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-159 Le film a de l'avenir. Intervention de Clive Ogden La Cinémathèque française Clive Ogden a travaillé pendant presque 20 ans pour la division film de Kodak. Il occupe actuellement le poste de responsable technique pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Il a collaboré dans le cadre de son activité avec des réalisateurs de cinéma, des producteurs et des laboratoires cinématographiques. Aussi connaît-il la pré-production, la production, la post-production ou encore les lancements de films. Clive Ogden a travaillé pendant presque 20 ans pour la division film de Kodak. Il occupe actuellement le poste de responsable technique pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Il a collaboré dans le cadre de son activité avec des réalisateurs de cinéma, des producteurs et des laboratoires cinématographiques. Aussi connaît-il la pré-production, la production, la post-production ou encore les lancements de films. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 25:49 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-160 La conservation des films : le syndrome numérique. Intervention de François Ede et Ronald Boullet La Cinémathèque française François Ede est documentariste et directeur de la photographie, pour Raoul Ruiz notamment (L'Éveillé du pont de l'Alma ou Le Voyage clandestin). En 1995, il restaure Jour de fête et donne enfin au film les couleurs voulues par Jacques Tati. En 2002, il dirige la restauration de PlayTime. Il est l'auteur de l'ouvrage Jour de fête ou la couleur retrouvée (Cahiers du cinéma, 1994). Il a pris part à la restauration de la version française de Lola Montès menée par la Cinémathèque française en 2008. François Ede est documentariste et directeur de la photographie, pour Raoul Ruiz notamment (L'Éveillé du pont de l'Alma ou Le Voyage clandestin). En 1995, il restaure Jour de fête et donne enfin au film les couleurs voulues par Jacques Tati. En 2002, il dirige la restauration de PlayTime. Il est l'auteur de l'ouvrage Jour de fête ou la couleur retrouvée (Cahiers du cinéma, 1994). Il a pris part à la restauration de la version française de Lola Montès menée par la Cinémathèque française en 2008. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 36:25 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-161 Cartographie de la projection numérique et futurs systèmes de distribution des images. Intervention de Jean-Baptiste Hennion La Cinémathèque française Jean-Baptiste Hennion est responsable technique chez 2 AVI (prestataire et intégrateur de solutions de cinéma numérique). Il prépare une Thèse sur la période foraine du cinéma en France (1895-1914). Il enseigne l'histoire des techniques cinématographiques et, plus particulièrement, l'histoire de la projection à l'université de Paris 8. Jean-Baptiste Hennion est responsable technique chez 2 AVI (prestataire et intégrateur de solutions de cinéma numérique). Il prépare une Thèse sur la période foraine du cinéma en France (1895-1914). Il enseigne l'histoire des techniques cinématographiques et, plus particulièrement, l'histoire de la projection à l'université de Paris 8. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 37:31 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-163 Qu'est-ce que restaurer un film ? Intervention de Kevin Brownlow La Cinémathèque française Kevin Brownlow est historien du cinéma, particulièrement du cinéma muet. Il est notamment l'auteur de plusieurs ouvrages : La parade est passée, paru en 1968 (Actes-Sud/Institut Lumière, 2011), Hollywood - Les pionniers (Ramsay, 1999). Il a débuté la restauration du Napoléon d'Abel Gance en 1968, et en 2000 a présenté une troisième version restaurée du film. Il a aussi réalisé de nombreux documentaires sur le cinéma, et a reçu un Oscar d'honneur en 2011 pour l'ensemble de sa carrière. Kevin Brownlow est historien du cinéma, particulièrement du cinéma muet. Il est notamment l'auteur de plusieurs ouvrages : La parade est passée, paru en 1968 (Actes-Sud/Institut Lumière, 2011), Hollywood - Les pionniers (Ramsay, 1999). Il a débuté la restauration du Napoléon d'Abel Gance en 1968, et en 2000 a présenté une troisième version restaurée du film. Il a aussi réalisé de nombreux documentaires sur le cinéma, et a reçu un Oscar d'honneur en 2011 pour l'ensemble de sa carrière. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 31:11 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-164 Le dépôt légal et la « plate-forme numérique ». Intervention de Laurent Cormier La Cinémathèque française Laurent Cormier a été directeur de l'audiovisuel au CNC de 2002 à 2010, il en est actuellement le directeur du patrimoine cinématographique. Laurent Cormier a été directeur de l'audiovisuel au CNC de 2002 à 2010, il en est actuellement le directeur du patrimoine cinématographique. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 27:05 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-165 De l'argentique au numérique. Intervention de Laurent Mannoni La Cinémathèque française Laurent Mannoni est directeur scientifique du patrimoine et du Conservatoire des techniques cinématographiques à la Cinémathèque française, commissaire d'exposition. Il est l'auteur de nombreuses contributions sur les débuts du cinéma. En 2006, il a publié une Histoire de la Cinémathèque française (Gallimard). Laurent Mannoni est directeur scientifique du patrimoine et du Conservatoire des techniques cinématographiques à la Cinémathèque française, commissaire d'exposition. Il est l'auteur de nombreuses contributions sur les débuts du cinéma. En 2006, il a publié une Histoire de la Cinémathèque française (Gallimard). Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 33:33 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-166 Persistence and Mimicry: the Digital Era and Film Collections. Lecture by Alexander Horwath La Cinémathèque française Alexander Horwath is director of the Österreichisches Filmmuseum in Vienna and was in charge of the Viennale festival from 1992 à 1997. A film critic, he has written about American cinema in the seventies, Michael Haneke and the Austrian avant-gardes. He also co-edited the book Film Curatorship: Archives Museums and the Digital Marketplace (Wallflower, 2008). Alexander Horwath is director of the Österreichisches Filmmuseum in Vienna and was in charge of the Viennale festival from 1992 à 1997. A film critic, he has written about American cinema in the seventies, Michael Haneke and the Austrian avant-gardes. He also co-edited the book Film Curatorship: Archives Museums and the Digital Marketplace (Wallflower, 2008). Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 33:38 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-167 A Future for Film. Lecture by Clive Ogden La Cinémathèque française Clive Ogden has worked for Kodak's Motion Picture Film Division for nearly 20 years. He is currently the technical manager for Europe, Middle East and Africa, and has worked closely with cinematographers, producers, film laboratories, and post production facilities on a variety of issues from pre-production, production, post production and cinema release during that time. Clive Ogden has worked for Kodak's Motion Picture Film Division for nearly 20 years. He is currently the technical manager for Europe, Middle East and Africa, and has worked closely with cinematographers, producers, film laboratories, and post production facilities on a variety of issues from pre-production, production, post production and cinema release during that time. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 19:37 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-168 What Does It Mean to Restore a Film? Lecture by Kevin Brownlow La Cinémathèque française Kevin Brownlow is a film historian who focuses in particular on silent movies. He has written a number of books, including The Parade's Gone By (University of California Press, 1968), Hollywood – The Pioneers (Knopf, 1980). He started restoration of Napoleon by Abel Gance in 1968 and presented a third restored version of the film in 2000. In addition, he has made a number of documentaries on cinema and received an honorary Oscar in 2011 for his work. Kevin Brownlow is a film historian who focuses in particular on silent movies. He has written a number of books, including The Parade's Gone By (University of California Press, 1968), Hollywood – The Pioneers (Knopf, 1980). He started restoration of Napoleon by Abel Gance in 1968 and presented a third restored version of the film in 2000. In addition, he has made a number of documentaries on cinema and received an honorary Oscar in 2011 for his work. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 31:11 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-169 Homme, femme et autres. Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Qu'est-ce qu'un homme selon Blake Edwards ? Qu'est-ce qu'une femme ? Quels sont les points de contact de ces deux entités ? Comment se télescopent-elles ? Comment deviennent-elles perméables ? Qu'est-ce qu'un homme selon Blake Edwards ? Qu'est-ce qu'une femme ? Quels sont les points de contact de ces deux entités ? Comment se télescopent-elles ? Comment deviennent-elles perméables ? Mon, 26 Sep 2011 00:00:00 +0000 80:16 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-170 Télévision et radio, les perspectives de la numérisation. Intervention de Mathieu Gallet La Cinémathèque française Mathieu Gallet est le président-directeur général de l'INA depuis 2010. Il est également le président du comité d'histoire de la télévision (CHTV). Il est entré en 2007 au ministère de la culture et de la communication en tant que conseiller technique chargé de l'audiovisuel et des médias, puis est devenu directeur de cabinet adjoint du ministre de la culture et de la communication, Frédéric Mitterrand. Mathieu Gallet est le président-directeur général de l'INA depuis 2010. Il est également le président du comité d'histoire de la télévision (CHTV). Il est entré en 2007 au ministère de la culture et de la communication en tant que conseiller technique chargé de l'audiovisuel et des médias, puis est devenu directeur de cabinet adjoint du ministre de la culture et de la communication, Frédéric Mitterrand. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 24:36 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-171 La restauration de films avec les outils de post-production numérique : la voie à suivre ? Intervention de Martin Koerber La Cinémathèque française Martin Koerber est le directeur des collections films de la Deutsche Kinemathek (Berlin). Il a récemment restauré Metropolis (Fritz Lang), avec la fondation Friedrich-Wilhelm-Murnau, ainsi que Loulou (G. W. Pabst) avec Big Sound et Haghefilm. Martin Koerber est le directeur des collections films de la Deutsche Kinemathek (Berlin). Il a récemment restauré Metropolis (Fritz Lang), avec la fondation Friedrich-Wilhelm-Murnau, ainsi que Loulou (G. W. Pabst) avec Big Sound et Haghefilm. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 46:17 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-172 Cinéastes, documentaristes et archives face au "dilemme numérique". Intervention de Milt Shefter La Cinémathèque française Milt Shefter est co-auteur de l'étude The Digital Dilemma, réalisée avec Andy Maltz pour l'Academy Motion Pictures Art and Science, ainsi que de la nouvelle étude présentée à la Cinémathèque française. Il est le président et le fondateur de Miljoy Ent. Inc., une société spécialisée dans les technologies de conservation. Il a supervisé la conception et la construction des archives de la Paramount Pictures dans les studios de Hollywood, à Londres, et a fait partie de l'équipe initiale de conception du centre de conservation de la Library of Congress à Culpeper, en Virginie. Il est l'ancien président de l'AMIA (Association of Moving Image Archivists) et fait actuellement partie de l'ASC (American Society of Cinematographers), ainsi que de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Milt Shefter est co-auteur de l'étude The Digital Dilemma, réalisée avec Andy Maltz pour l'Academy Motion Pictures Art and Science, ainsi que de la nouvelle étude présentée à la Cinémathèque française. Il est le président et le fondateur de Miljoy Ent. Inc., une société spécialisée dans les technologies de conservation. Il a supervisé la conception et la construction des archives de la Paramount Pictures dans les studios de Hollywood, à Londres, et a fait partie de l'équipe initiale de conception du centre de conservation de la Library of Congress à Culpeper, en Virginie. Il est l'ancien président de l'AMIA (Association of Moving Image Archivists) et fait actuellement partie de l'ASC (American Society of Cinematographers), ainsi que de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 56:11 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-173 Intervention de Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication La Cinémathèque française Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 19:22 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-174 Calendrier d'une numérisation du patrimoine cinématographique européen. Intervention de Mari Sol Pérez Guevara La Cinémathèque française Mari Sol Pérez Guevara est responsable du dossier patrimoine cinématographique dans l'unité Politiques audiovisuelles et des médias à la Commission européenne. Cette unité mène depuis janvier 2011 une étude européenne sur les défis et opportunités soulevés par l'ère numérique pour les institutions du patrimoine cinématographique. Mari Sol Pérez Guevara est responsable du dossier patrimoine cinématographique dans l'unité Politiques audiovisuelles et des médias à la Commission européenne. Cette unité mène depuis janvier 2011 une étude européenne sur les défis et opportunités soulevés par l'ère numérique pour les institutions du patrimoine cinématographique. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 29:44 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-175 Une technique, un art immatériel ? Un protocole éditorial. Intervention d'Olivier Bomsel La Cinémathèque française Olivier Bomsel est professeur d'économie à l'école des mines de Paris (MINES ParisTech) et Directeur de la Chaire ParisTech d'Economie des Médias et des Marques. Il a publié notamment Dernier Tango argentique (Presses de l'École des Mines) en 2003 et L'Économie immatérielle (Gallimard) en 2010. Il a co-produit plusieurs films et séries TV (avec Tonie Marshall), ainsi que des œuvres d'art numérique, www.art-netart.net. Olivier Bomsel est professeur d'économie à l'école des mines de Paris (MINES ParisTech) et Directeur de la Chaire ParisTech d'Economie des Médias et des Marques. Il a publié notamment Dernier Tango argentique (Presses de l'École des Mines) en 2003 et L'Économie immatérielle (Gallimard) en 2010. Il a co-produit plusieurs films et séries TV (avec Tonie Marshall), ainsi que des œuvres d'art numérique, www.art-netart.net. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 30:07 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-178 Film restoration in current digital postproduction workflows: the way to go? Lecture by Martin Koerber La Cinémathèque française Martin Koerber is the director of Film collections at the Deutsche Kinemathek (Berlin). He recently was involved in the restoration of Metropolis (Fritz Lang) with Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung and also Die Büchse der Pandora (G.W. Pabst) with Big Sound and Haghefilm. Martin Koerber is the director of Film collections at the Deutsche Kinemathek (Berlin). He recently was involved in the restoration of Metropolis (Fritz Lang) with Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung and also Die Büchse der Pandora (G.W. Pabst) with Big Sound and Haghefilm. Fri, 14 Oct 2011 00:00:00 +0000 46:17 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-179 The "Digital Dilemma" of Independent Filmmakers, Documentarians and Non-Profit A-V Archives. Lecture by Milt Shefter La Cinémathèque française Milt Shefter is coauthor of the original report The Digital Dilemma with Andy Maltz for the Academy Motion Pictures Art and Science and of the follow-up report being presented here today. He is the president and founder of Miljoy Ent. Inc., a firm specializes in the media asset preservation. He oversaw the design and construction of the Paramount Picture archives on the Hollywood studio lot, in London and in underground limestone mines, and was on the primary design team for the Library of Congress Culpeper facility (NAVCC). He's a former President of AMIA (Association of Moving Image Archivists) and a current member of the ASC (American Society of Cinematographers) as well as the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Milt Shefter is coauthor of the original report The Digital Dilemma with Andy Maltz for the Academy Motion Pictures Art and Science and of the follow-up report being presented here today. He is the president and founder of Miljoy Ent. Inc., a firm specializes in the media asset preservation. He oversaw the design and construction of the Paramount Picture archives on the Hollywood studio lot, in London and in underground limestone mines, and was on the primary design team for the Library of Congress Culpeper facility (NAVCC). He's a former President of AMIA (Association of Moving Image Archivists) and a current member of the ASC (American Society of Cinematographers) as well as the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Thu, 13 Oct 2011 00:00:00 +0000 56:11 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-184 Mises à feu du film et corps foudroyés dans le cinéma de Lang. Conférence d'Emmanuel Siety La Cinémathèque française Le titre original du film Les Trois Lumières, réalisé par Fritz Lang en 1921, est Der müde Tod : la mort lasse. Pourtant ce qui frappe dans nombre de ses films, c'est une manière fulgurante de filmer l'instant de la mort – fulgurance qui tient souvent lieu de mise à feu du film lui-même. C'est de cela qu'il sera question : corps foudroyés, mise à feu du film... et ce qui s'ensuit... Le titre original du film Les Trois Lumières, réalisé par Fritz Lang en 1921, est Der müde Tod : la mort lasse. Pourtant ce qui frappe dans nombre de ses films, c'est une manière fulgurante de filmer l'instant de la mort – fulgurance qui tient souvent lieu de mise à feu du film lui-même. C'est de cela qu'il sera question : corps foudroyés, mise à feu du film... et ce qui s'ensuit... Mon, 24 Oct 2011 00:00:00 +0000 68:38 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-185 Fritz Lang : une vie à l'œuvre. Conférence de Bernard Eisenschitz La Cinémathèque française « Savez-vous, chère Lotte Eisner, que vous tous, et la Cinémathèque, m'avez infiniment donné ? Quand on fait des films depuis aussi longtemps que moi et qu'on a vécu depuis vingt-cinq ans en Amérique (...), l'attitude qu'on a envers les problèmes de création s'en trouve modifiée. L'accueil qui m'a été réservé lors de ma venue à La Cinémathèque m'a profondément ému, car il m'a prouvé que le dur travail de toute une vie n'a pas été gaspillé, n'a pas été dépourvu de sens. » (Fritz Lang, lettre du 29 juin 1959) « Savez-vous, chère Lotte Eisner, que vous tous, et la Cinémathèque, m'avez infiniment donné ? Quand on fait des films depuis aussi longtemps que moi et qu'on a vécu depuis vingt-cinq ans en Amérique (...), l'attitude qu'on a envers les problèmes de création s'en trouve modifiée. L'accueil qui m'a été réservé lors de ma venue à La Cinémathèque m'a profondément ému, car il m'a prouvé que le dur travail de toute une vie n'a pas été gaspillé, n'a pas été dépourvu de sens. » (Fritz Lang, lettre du 29 juin 1959) Mon, 31 Oct 2011 00:00:00 +0000 91:54 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-191 Altman : le sens du spectacle. Conférence de Vincent Amiel La Cinémathèque française Le spectacle selon Altman est toujours chargé d'Histoire, chargé des mythes et des représentations qui font l'identité d'une société, d'une nation, d'un groupe culturel. Mais, comme un substitut, ce spectacle remplace souvent le récit. Et pourquoi tant d'histoires qui se croisent, si ce n'est pour qu'aucune ne l'emporte ? Tant de destins, pour qu'aucun ne se dessine vraiment ? Si le cinéma américain sait raconter des histoires, Altman montre qu'il sait les arrêter aussi, les figer : en faire spectacle. Le spectacle selon Altman est toujours chargé d'Histoire, chargé des mythes et des représentations qui font l'identité d'une société, d'une nation, d'un groupe culturel. Mais, comme un substitut, ce spectacle remplace souvent le récit. Et pourquoi tant d'histoires qui se croisent, si ce n'est pour qu'aucune ne l'emporte ? Tant de destins, pour qu'aucun ne se dessine vraiment ? Si le cinéma américain sait raconter des histoires, Altman montre qu'il sait les arrêter aussi, les figer : en faire spectacle. Mon, 30 Jan 2012 00:00:00 +0000 59:49 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-196 Clint Eastwood, le grand "réparateur". Conférence de Bernard Benoliel La Cinémathèque française Depuis presque cinquante ans, Eastwood n'en finit pas de vouloir "réparer" toutes les histoires : la sienne par exemple, objet d'un malentendu de départ qu'il n'aura de cesse de dissiper ; celle d'un cinéma hollywoodien défunt dont il incarne à lui seul une forme de prolongement magnifique ; le temps lui-même qui fuit et dont il rêve de contrarier la course ; les accidents historiques d'une nation qu'il rêve de réconcilier avec elle-même. Bref, le projet de toute une vie. Depuis presque cinquante ans, Eastwood n'en finit pas de vouloir "réparer" toutes les histoires : la sienne par exemple, objet d'un malentendu de départ qu'il n'aura de cesse de dissiper ; celle d'un cinéma hollywoodien défunt dont il incarne à lui seul une forme de prolongement magnifique ; le temps lui-même qui fuit et dont il rêve de contrarier la course ; les accidents historiques d'une nation qu'il rêve de réconcilier avec elle-même. Bref, le projet de toute une vie. Mon, 12 Dec 2011 00:00:00 +0000 69:02 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-201 Kiyoshi Kurosawa, un cinéma de la survie et de l'oubli. Conférence de Diane Arnaud La Cinémathèque française À travers les différents genres, films noirs et fictions d'horreur, qu'il a revisités de manière inédite, Kiyoshi Kurosawa n'a cessé de filmer l'existence comme une épreuve radicale de la survie. Les héros de ses films, engourdis et décalés, croisent leurs doubles ou des fantômes du passé tandis que la mise en scène, elle, travaille la vie au présent. À travers les différents genres, films noirs et fictions d'horreur, qu'il a revisités de manière inédite, Kiyoshi Kurosawa n'a cessé de filmer l'existence comme une épreuve radicale de la survie. Les héros de ses films, engourdis et décalés, croisent leurs doubles ou des fantômes du passé tandis que la mise en scène, elle, travaille la vie au présent. Mon, 19 Mar 2012 00:00:00 +0000 80:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-203 Spielberg / Eastwood : chroniques du chaos et de l'au-delà. Conférence de Pierre Berthomieu La Cinémathèque française Dès la fin des années 1970, à l'époque où le cinéma américain affronte les conséquences du Vietnam, Spielberg fuit le présent. Burlesques (1941), intimes et spirituelles (L'Empire du soleil, Cheval de guerre), viscérales (Il faut sauver le soldat Ryan, La Liste de Schindler) : ce sont les guerres du passé, celle de 1939-1945 surtout, qui hantent son imaginaire. Eastwood, lui, dévoile peu à peu son goût des mondes classiques, secoués par une mélancolique angoisse de l'au-delà. Produites par Spielberg, les chroniques du Pacifique (Mémoires de nos pères, Lettres d'Iwo Jima) composent alors un dialogue avec les mêmes mystères de la mort et du sacrifice. Dès la fin des années 1970, à l'époque où le cinéma américain affronte les conséquences du Vietnam, Spielberg fuit le présent. Burlesques (1941), intimes et spirituelles (L'Empire du soleil, Cheval de guerre), viscérales (Il faut sauver le soldat Ryan, La Liste de Schindler) : ce sont les guerres du passé, celle de 1939-1945 surtout, qui hantent son imaginaire. Eastwood, lui, dévoile peu à peu son goût des mondes classiques, secoués par une mélancolique angoisse de l'au-delà. Produites par Spielberg, les chroniques du Pacifique (Mémoires de nos pères, Lettres d'Iwo Jima) composent alors un dialogue avec les mêmes mystères de la mort et du sacrifice. Mon, 16 Jan 2012 00:00:00 +0000 78:56 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-204 Spielberg, 2001-2005 : récits abîmés, récits de l'abyme. Conférence de Jean-Sébastien Chauvin La Cinémathèque française Avec A.I., Intelligence Artificielle, un séisme a ébranlé le cinéma de Spielberg. La douleur aiguë et les interrogations angoissées qui habitaient le film ne sont pas restées sans conséquence sur une filmographie qui, de Minority Report à Munich en passant par La Guerre des mondes, Arrête-moi si tu peux ou Le Terminal, allait se révéler l'une des plus noires et lucides du cinéma américain. Avec A.I., Intelligence Artificielle, un séisme a ébranlé le cinéma de Spielberg. La douleur aiguë et les interrogations angoissées qui habitaient le film ne sont pas restées sans conséquence sur une filmographie qui, de Minority Report à Munich en passant par La Guerre des mondes, Arrête-moi si tu peux ou Le Terminal, allait se révéler l'une des plus noires et lucides du cinéma américain. Mon, 23 Jan 2012 00:00:00 +0000 72:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-206 Bulle Ogier, I Would Prefer Not to. Conférence de Philippe Azoury La Cinémathèque française Un jour, Bulle Ogier confiait ceci à Libération : « Actrice, est-ce un métier ? En principe ça ne devrait pas. » Tout est dit, quant à la méthode. Bulle Ogier préfère jouer de loin. C'est Bartleby fait femme : she would prefer not to. Un jour, Bulle Ogier confiait ceci à Libération : « Actrice, est-ce un métier ? En principe ça ne devrait pas. » Tout est dit, quant à la méthode. Bulle Ogier préfère jouer de loin. C'est Bartleby fait femme : she would prefer not to. Wed, 09 May 2012 00:00:00 +0000 63:31 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-211 L'art des morts : la création morbide chez Tim Burton. Conférence d'Antoine de Baecque La Cinémathèque française Dans le cinéma de Tim Burton, la mort n'est pas le signe d'une fin ni la marque d'une décrépitude mais le début d'un recommencement. Elle ouvre la porte non d'un ciel paradisiaque mais d'un tombeau coloré, joyeux, carnavalesque et inventif. Si elle décuple ainsi les capacités artistes, on peut parler à son propos d'un processus de création morbide. Dans le cinéma de Tim Burton, la mort n'est pas le signe d'une fin ni la marque d'une décrépitude mais le début d'un recommencement. Elle ouvre la porte non d'un ciel paradisiaque mais d'un tombeau coloré, joyeux, carnavalesque et inventif. Si elle décuple ainsi les capacités artistes, on peut parler à son propos d'un processus de création morbide. Mon, 12 Mar 2012 00:00:00 +0000 63:04 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-212 La géographie imaginaire des films de Tim Burton : de Burbank à New Holland. Conférence de Matthieu Orléan La Cinémathèque française Né à Burbank, Tim Burton grandit dans « un univers sans histoire, sans culture, sans passion » et, en même temps, source de son inspiration : une géographie réelle et imaginaire qu'on retrouve dans ses premières œuvres. A partir de Batman (la recréation de Gotham City) et surtout Sleepy Hollow, il migre vers des contrées plus européennes et aborde d'autres rivages esthétiques, ne cessant de déplacer le centre de gravité de son cinéma du Nouveau à l'Ancien Monde. Né à Burbank, Tim Burton grandit dans « un univers sans histoire, sans culture, sans passion » et, en même temps, source de son inspiration : une géographie réelle et imaginaire qu'on retrouve dans ses premières œuvres. A partir de Batman (la recréation de Gotham City) et surtout Sleepy Hollow, il migre vers des contrées plus européennes et aborde d'autres rivages esthétiques, ne cessant de déplacer le centre de gravité de son cinéma du Nouveau à l'Ancien Monde. Mon, 26 Mar 2012 00:00:00 +0000 82:13 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-215 Persévérance, in extremis. Conférence de Serge Toubiana La Cinémathèque française La pensée de Serge Daney a été utile en son temps et à beaucoup de spectateurs. Vingt ans après sa disparition, il faut dire aussi comment et en quoi cette pensée peut servir aujourd'hui. La pensée de Serge Daney a été utile en son temps et à beaucoup de spectateurs. Vingt ans après sa disparition, il faut dire aussi comment et en quoi cette pensée peut servir aujourd'hui. Fri, 22 Jun 2012 00:00:00 +0000 32:09 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-216 La carte et l'écran : voyager et écrire. Conférence de Charles Tesson La Cinémathèque française Fri, 22 Jun 2012 00:00:00 +0000 35:49 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-217 Penser à mains nues. Conférence d'Alain Bergala La Cinémathèque française Wed, 22 Feb 2012 00:00:00 +0000 25:51 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-218 Daney-Deleuze : lectures croisées, écritures sous influence. Conférence de Dork Zabunyan La Cinémathèque française Fri, 22 Jun 2012 00:00:00 +0000 40:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-219 Daney à l'image, images de Daney. Conférence de Pierre Eugène La Cinémathèque française Fri, 22 Jun 2012 00:00:00 +0000 30:37 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-226 Le cinéma de Manoel de Oliveira ou le principe de l'incertitude. Conférence de Mathias Lavin La Cinémathèque française Couvrant désormais plus de quatre-vingts ans d'activités, l'œuvre de Manoel de Oliveira donne l'impression d'avoir recommencé à plusieurs reprises, offrant de la sorte autant de conceptions différentes du cinéma. Cette conférence voudrait ainsi rendre justice à la diversité d'un parcours, caractérisé, entre autres, par sa forte exigence artistique et son goût pour l'innovation. Couvrant désormais plus de quatre-vingts ans d'activités, l'œuvre de Manoel de Oliveira donne l'impression d'avoir recommencé à plusieurs reprises, offrant de la sorte autant de conceptions différentes du cinéma. Cette conférence voudrait ainsi rendre justice à la diversité d'un parcours, caractérisé, entre autres, par sa forte exigence artistique et son goût pour l'innovation. Mon, 10 Sep 2012 00:00:00 +0000 66:42 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-227 Preminger, cinéaste odieux, cinéaste sublime. Conférence d'Axelle Ropert La Cinémathèque française Où la souveraineté de la mise en scène côtoie parfois une certaine vulgarité du propos, où l'élégance suprême n'est pas exempte de cruauté envers les personnages féminins, où le lyrisme n'exclut pas l'ironie, où un même cinéaste s'intéresse autant à la décrépitude de l'homme qu'à sa grandeur... Où la souveraineté de la mise en scène côtoie parfois une certaine vulgarité du propos, où l'élégance suprême n'est pas exempte de cruauté envers les personnages féminins, où le lyrisme n'exclut pas l'ironie, où un même cinéaste s'intéresse autant à la décrépitude de l'homme qu'à sa grandeur... Mon, 17 Sep 2012 00:00:00 +0000 81:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-228 Preminger, ou comment survivre en Amérique. Conférence de Mathieu Macheret La Cinémathèque française De Laura (1944) à The Thirteenth Letter (1951), à travers les dix premiers films qu'Otto Preminger réalisa, et souvent produisit, pour la Twentieth Century Fox, une étude de l'arrivisme, de l'égoïsme, des figures de domination et d'exclusion dans un univers – les États-Unis d'après-guerre – où il faut sans cesse lutter pour espérer rester dans le cadre, assurer sa place devant la caméra. De Laura (1944) à The Thirteenth Letter (1951), à travers les dix premiers films qu'Otto Preminger réalisa, et souvent produisit, pour la Twentieth Century Fox, une étude de l'arrivisme, de l'égoïsme, des figures de domination et d'exclusion dans un univers – les États-Unis d'après-guerre – où il faut sans cesse lutter pour espérer rester dans le cadre, assurer sa place devant la caméra. Mon, 24 Sep 2012 00:00:00 +0000 81:04 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-233 Les Enfants du paradis de Marcel Carné. Conférence de Laurent Mannoni, Stéphanie Salmon et Carole Aurouet La Cinémathèque française Donnée à l'occasion d'une Journée autour des fonds d'archives, le 14 novembre 2012, cette conférence aborde le film de Marcel Carné sous l'angle de ses archives, détenues par la Cinémathèque française. Donnée à l'occasion d'une Journée autour des fonds d'archives, le 14 novembre 2012, cette conférence aborde le film de Marcel Carné sous l'angle de ses archives, détenues par la Cinémathèque française. Wed, 14 Nov 2012 00:00:00 +0000 149:01 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-234 Comencini, entre comédie et drame. Conférence de Jean A. Gili La Cinémathèque française Si le principe fondamental du spectacle est de ne jamais ennuyer, Comencini a d'emblée et sans cesse affiné un ton à mi-chemin entre la comédie et le drame, un ton où se mélangent et se répondent, douleur, mélancolie, humour, ironie. Les grandes œuvres de la maturité du cinéaste explorent ce registre : les situations les plus dramatiques peuvent prêter à rire et les moments les plus grotesques avoir des racines tragiques. Si le principe fondamental du spectacle est de ne jamais ennuyer, Comencini a d'emblée et sans cesse affiné un ton à mi-chemin entre la comédie et le drame, un ton où se mélangent et se répondent, douleur, mélancolie, humour, ironie. Les grandes œuvres de la maturité du cinéaste explorent ce registre : les situations les plus dramatiques peuvent prêter à rire et les moments les plus grotesques avoir des racines tragiques. Mon, 14 Jan 2013 00:00:00 +0000 75:35 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-238 La "méthode" Pialat. Conférence de Serge Toubiana La Cinémathèque française Entre hantise du scénario et méfiance à l'égard de l'improvisation, croyance absolue dans les vertus du tournage pour saisir le moment de bascule du réel, entre engueulades légendaires sur le plateau et relation d'amour-haine avec les acteurs, comment Pialat s'y prenait-il pour inventer une méthode inédite permettant au film de se faire, y compris au risque de le faire échouer ? Entre hantise du scénario et méfiance à l'égard de l'improvisation, croyance absolue dans les vertus du tournage pour saisir le moment de bascule du réel, entre engueulades légendaires sur le plateau et relation d'amour-haine avec les acteurs, comment Pialat s'y prenait-il pour inventer une méthode inédite permettant au film de se faire, y compris au risque de le faire échouer ? Wed, 20 Feb 2013 00:00:00 +0000 92:03 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-244 L'histoire en chanté du cinéma français. Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Dès qu'on lui a donné la parole (autour de 1929), le cinéma français s'est mis à chanter : adaptation d'opérettes, films-véhicules pour stars du music-hall, élaboration d'un étrange modèle de films chantants par René Clair. Jamais pourtant, la comédie musicale ne se constitue en genre. Seul Jacques Demy va en proposer sa très singulière formulation. Mais au même moment, de Varda à Godard, c'est toute la Nouvelle Vague qui place le format chanson au cœur même de son esthétique. Depuis, d'Eustache à Bozon, tout ce que le cinéma français comporte de plus créatif a aimé suspendre ses récits en chansons. Tendons l'oreille à ce que nous chante le cinéma français. Dès qu'on lui a donné la parole (autour de 1929), le cinéma français s'est mis à chanter : adaptation d'opérettes, films-véhicules pour stars du music-hall, élaboration d'un étrange modèle de films chantants par René Clair. Jamais pourtant, la comédie musicale ne se constitue en genre. Seul Jacques Demy va en proposer sa très singulière formulation. Mais au même moment, de Varda à Godard, c'est toute la Nouvelle Vague qui place le format chanson au cœur même de son esthétique. Depuis, d'Eustache à Bozon, tout ce que le cinéma français comporte de plus créatif a aimé suspendre ses récits en chansons. Tendons l'oreille à ce que nous chante le cinéma français. Mon, 29 Apr 2013 00:00:00 +0000 70:29 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-247 Exposer Demy. Conférence de Matthieu Orléan La Cinémathèque française Exposer le cinéma de Jacques Demy. Une drôle d'idée ou une évidence tant l'œuvre invite à circuler entre chacun de ses titres, à les « visiter » un par un. Demy rêvait que tous ses longs métrages n'en forment qu'un seul au final, espace ouvert et fermé où ses personnages réapparaîtraient, se croiseraient et échangeraient sans cesse. Comment « mettre en espace » cette éternelle mise en scène de la rencontre ? Comment raconter le parcours de ce cinéaste français qui fut l'un des seuls à interroger le devenir musical du septième art tout en étant secrètement passionné de peinture ? Comment définir une œuvre non seulement obsédée par le motif du croisement (chorégraphique et amoureux), mais aussi par l'hybridation, la citation et le mélange des genres ? Exposer le cinéma de Jacques Demy. Une drôle d'idée ou une évidence tant l'œuvre invite à circuler entre chacun de ses titres, à les « visiter » un par un. Demy rêvait que tous ses longs métrages n'en forment qu'un seul au final, espace ouvert et fermé où ses personnages réapparaîtraient, se croiseraient et échangeraient sans cesse. Comment « mettre en espace » cette éternelle mise en scène de la rencontre ? Comment raconter le parcours de ce cinéaste français qui fut l'un des seuls à interroger le devenir musical du septième art tout en étant secrètement passionné de peinture ? Comment définir une œuvre non seulement obsédée par le motif du croisement (chorégraphique et amoureux), mais aussi par l'hybridation, la citation et le mélange des genres ? Thu, 23 May 2013 00:00:00 +0000 99:56 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-249 Demy, les amours et les arts. Conférence de Joséphine Jibokji-Frizon La Cinémathèque française Amateur d'art et peintre à la fin de sa vie, Jacques Demy a réalisé de nombreuses comédies et drames romantiques influencés par les arts, de la peinture ancienne à la scène artistique de son temps. Ses décors, ses scénarios, ses dialogues rappellent ces inspirations, laissant deviner un lien entre les histoires d'amour qu'il met en scène et son amour de la peinture. Amateur d'art et peintre à la fin de sa vie, Jacques Demy a réalisé de nombreuses comédies et drames romantiques influencés par les arts, de la peinture ancienne à la scène artistique de son temps. Ses décors, ses scénarios, ses dialogues rappellent ces inspirations, laissant deviner un lien entre les histoires d'amour qu'il met en scène et son amour de la peinture. Mon, 22 Apr 2013 00:00:00 +0000 74:13 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-253 Bette Davis, références à l'appui. Conférence d'Hélène Frappat La Cinémathèque française « Références à l'appui », en 1962, l'ex-star de la Warner conclut ainsi la petite annonce qu'elle fait paraître dans un journal de Hollywood. « Mère de trois enfants, divorcée, expérience à Broadway, cherche du travail... ». C'est ce moment de tournant dans la carrière de Bette Davis et l'histoire de Hollywood qui est ici choisi pour parcourir en rêve le destin de celle que sa mère surnomma « Bette » en hommage à Balzac. « Références à l'appui », en 1962, l'ex-star de la Warner conclut ainsi la petite annonce qu'elle fait paraître dans un journal de Hollywood. « Mère de trois enfants, divorcée, expérience à Broadway, cherche du travail... ». C'est ce moment de tournant dans la carrière de Bette Davis et l'histoire de Hollywood qui est ici choisi pour parcourir en rêve le destin de celle que sa mère surnomma « Bette » en hommage à Balzac. Mon, 24 Jun 2013 00:00:00 +0000 58:19 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-256 La Belle et la bête. Conférence de Jean-Marc Lalanne et lecture de Cindy Rabouan et Bernard Mazzinghi La Cinémathèque française Près de quinze ans après un premier coup d'essai sans suite immédiate (Le Sang d'un poète), après être devenu le scénariste prisé d'un cinéma français dont il désavoue tous les préceptes, Jean Cocteau revient à la mise en scène avec La Belle et la bête. Et réussit non seulement un chef-d'œuvre (à la splendeur inentamée), mais aussi un manifeste, un coup de cutter dans le cinéma de son époque – le réalisme poétique – redéfinissant cinématographiquement le réalisme et la poésie. En conclusion de la conférence, lecture à deux voix d'extraits de La Belle et la bête : journal d'un film de Jean Cocteau. Près de quinze ans après un premier coup d'essai sans suite immédiate (Le Sang d'un poète), après être devenu le scénariste prisé d'un cinéma français dont il désavoue tous les préceptes, Jean Cocteau revient à la mise en scène avec La Belle et la bête. Et réussit non seulement un chef-d'œuvre (à la splendeur inentamée), mais aussi un manifeste, un coup de cutter dans le cinéma de son époque – le réalisme poétique – redéfinissant cinématographiquement le réalisme et la poésie. En conclusion de la conférence, lecture à deux voix d'extraits de La Belle et la bête : journal d'un film de Jean Cocteau. Mon, 07 Oct 2013 00:00:00 +0000 93:00 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-266 Rome, la vision et la réalité. Conférence d'Alain Bergala La Cinémathèque française Mon, 28 Oct 2013 00:00:00 +0000 63:57 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-267 Le grillon en pleurs chante dans le Frioul : identification d'un poète. Conférence de Stéphane Bouquet La Cinémathèque française Mon, 28 Oct 2013 00:00:00 +0000 54:06 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-268 Le sacre amoureux : rituel, célébration, sacrifice. Conférence de René de Ceccatty La Cinémathèque française Mon, 28 Oct 2013 00:00:00 +0000 50:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-269 Pasolini, città aperta. Conférence d'Hervé Joubert-Laurencin La Cinémathèque française Mon, 28 Oct 2013 00:00:00 +0000 60:12 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-270 Cinéma de poésie : Godard face à Pasolini. Conférence de Georges Didi-Huberman La Cinémathèque française Mon, 28 Oct 2013 00:00:00 +0000 51:32 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-273 Monteiro : contre l'horreur sociale, de la beauté. Conférence de Fabrice Revault La Cinémathèque française Face à la « pouillerie » ambiante : la beauté des jeunes femmes, et celle du vivace cinéma. La splendeur du désir. Toujours insoumis, subversif. Accédant enfin au plaisir souverain. La splendeur des plans. Parfois, leur impact. Souvent, leur composition et leur vibration. Face à la « pouillerie » ambiante : la beauté des jeunes femmes, et celle du vivace cinéma. La splendeur du désir. Toujours insoumis, subversif. Accédant enfin au plaisir souverain. La splendeur des plans. Parfois, leur impact. Souvent, leur composition et leur vibration. Mon, 16 Dec 2013 00:00:00 +0000 72:52 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-285 Le Musée imaginaire d'Henri Langlois. Conférence de Dominique Païni La Cinémathèque française Nous sommes parvenus à l'époque du « tout accessible ». Nous sommes loin de la rareté qui faisait se battre les cinéphiles pour une projection exceptionnelle de L'Âge d'or de Buñuel dans les salles historiques de la Cinémathèque de la rue d'Ulm ou du palais de Chaillot. La toile du Web offre désormais l'accès à tout ou partie de nombreux films, y compris ce qui fut considéré comme des objets perdus par les précédentes générations. Alors, quel sens cela a-t-il de réfléchir aujourd'hui, par une exposition, à la création de l'œuvre d'Henri Langlois : la Cinémathèque française ? Nous sommes parvenus à l'époque du « tout accessible ». Nous sommes loin de la rareté qui faisait se battre les cinéphiles pour une projection exceptionnelle de L'Âge d'or de Buñuel dans les salles historiques de la Cinémathèque de la rue d'Ulm ou du palais de Chaillot. La toile du Web offre désormais l'accès à tout ou partie de nombreux films, y compris ce qui fut considéré comme des objets perdus par les précédentes générations. Alors, quel sens cela a-t-il de réfléchir aujourd'hui, par une exposition, à la création de l'œuvre d'Henri Langlois : la Cinémathèque française ? Mon, 14 Apr 2014 00:00:00 +0000 90:21 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-287 L'âge d'or du burlesque américain : quand le corps silencieux conquiert l'espace. Conférence de Stéphane Goudet La Cinémathèque française Stéphane Goudet examine la représentation de l'espace (géographique et social) dans le cinéma burlesque américain, ainsi que son refus du langage verbal. Stéphane Goudet examine la représentation de l'espace (géographique et social) dans le cinéma burlesque américain, ainsi que son refus du langage verbal. Mon, 17 Mar 2014 00:00:00 +0000 62:29 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-288 Hommage à la Cinémathèque de Bologne (1/3) : le projet Chaplin, le fonds d'archives papier et la restauration des films de la Mutual. Conférence de Cecilia Cenciarelli La Cinémathèque française Cecilia Cenciarelli travaille à la Cinémathèque de Bologne depuis 2000. Elle est actuellement directrice de la recherche, en charge du projet Chaplin. Elle coordonne également les projets de restaurations soutenus par la World Cinema Foundation. Cecilia Cenciarelli travaille à la Cinémathèque de Bologne depuis 2000. Elle est actuellement directrice de la recherche, en charge du projet Chaplin. Elle coordonne également les projets de restaurations soutenus par la World Cinema Foundation. Thu, 05 Dec 2013 00:00:00 +0000 45:11 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-292 Workshop avec les laboratoires (2/2) : la restauration de Goha de Jacques Baratier La Cinémathèque française Intervention de Gilles Langlais (laboratoire des Archives françaises du film), précédé d'une introduction de Daniel Borenstein. Intervention de Gilles Langlais (laboratoire des Archives françaises du film), précédé d'une introduction de Daniel Borenstein. Thu, 05 Dec 2013 00:00:00 +0000 27:32 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-298 Conserver / restaurer (1/4) : Restauration ou simple copie numérique ? Conférence de David Walsh La Cinémathèque française Fri, 06 Dec 2013 00:00:00 +0000 33:55 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-299 Conserver / restaurer (2/4) : La restauration de Fantômas, une étude de cas. Interventions de Pierre Philippe, Agnès Bertola, Béatrice Valbin-Constant et Florence Paulin La Cinémathèque française Fri, 06 Dec 2013 00:00:00 +0000 52:09 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-300 Conserver / restaurer (3/4) : Restaurer Le Métis d'Allan Dwan. Conférence de Robert Byrne La Cinémathèque française Fri, 06 Dec 2013 00:00:00 +0000 32:59 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-301 Conserver / restaurer (4/4) : Vers une approche scientifique de la restauration. Conférence d'Ulrich Ruedel La Cinémathèque française Fri, 06 Dec 2013 00:00:00 +0000 26:33 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-305 Ozu aujourd'hui. Conférence de Diane Arnaud La Cinémathèque française La reconnaissance tardive du cinéma de Yasujirō Ozu en Occident, dans les années soixante-dix, plus de vingt ans après les consécrations d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi, s'explique par la croyance selon laquelle la « japonéité » de son univers aurait été inaccessible à un spectateur lointain. Il est donc paradoxal qu'aux yeux de réalisateurs tels que Wim Wenders, Claire Denis, Alain Resnais ou Hirokazu Kore-eda, la façon si singulière qu'a eue Ozu de filmer le monde soit devenue plus qu'une référence : une source d'inspiration pour d'intimes variations. Cette conférence sera donc le récit d'un complet renversement de perspective. La reconnaissance tardive du cinéma de Yasujirō Ozu en Occident, dans les années soixante-dix, plus de vingt ans après les consécrations d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi, s'explique par la croyance selon laquelle la « japonéité » de son univers aurait été inaccessible à un spectateur lointain. Il est donc paradoxal qu'aux yeux de réalisateurs tels que Wim Wenders, Claire Denis, Alain Resnais ou Hirokazu Kore-eda, la façon si singulière qu'a eue Ozu de filmer le monde soit devenue plus qu'une référence : une source d'inspiration pour d'intimes variations. Cette conférence sera donc le récit d'un complet renversement de perspective. Mon, 28 Apr 2014 00:00:00 +0000 90:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-307 Le parlant a-t-il tué le burlesque ? Conférence de Stéphane Goudet La Cinémathèque française Certains ont prétendu que le burlesque ne s'était jamais remis de la disparition du cinéma muet. Or, des Marx Brothers à Jerry Lewis, ou grâce à Blake Edwards et Peter Sellers, le cinéma classique américain a entretenu la flamme du comique gestuel et l'a profondément renouvelée. Certains ont prétendu que le burlesque ne s'était jamais remis de la disparition du cinéma muet. Or, des Marx Brothers à Jerry Lewis, ou grâce à Blake Edwards et Peter Sellers, le cinéma classique américain a entretenu la flamme du comique gestuel et l'a profondément renouvelée. Mon, 14 Apr 2014 00:00:00 +0000 58:43 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-324 Truffaut acteur. Conférence d'Axelle Ropert La Cinémathèque française Truffaut réalisateur : tout le monde l'aime. Truffaut acteur : beaucoup l'ignorent, certains s'en moquent, peu l'aiment. Pourquoi le réalisateur le plus populaire de la Nouvelle Vague a-t-il pris tant de risques en devenant acteur ? Et l'acteur qui est en lui, ne détient-il pas les clés d'une obscure serrure ? Truffaut réalisateur : tout le monde l'aime. Truffaut acteur : beaucoup l'ignorent, certains s'en moquent, peu l'aiment. Pourquoi le réalisateur le plus populaire de la Nouvelle Vague a-t-il pris tant de risques en devenant acteur ? Et l'acteur qui est en lui, ne détient-il pas les clés d'une obscure serrure ? Thu, 06 Nov 2014 00:00:00 +0000 45:20 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-325 Truffaut critique : un hussard romantique ? Conférence de Noël Herpe La Cinémathèque française En ferraillant, aux Cahiers du cinéma et de manière encore plus spectaculaire à Arts, contre les représentants de la « qualité française », Truffaut se construit un style de polémiste, attentif à démasquer à travers la chronique des tournages la figure réelle d'un auteur (ou d'un non-auteur). En même temps, il s'inscrit dans une double continuité : celle des écrivains « hussards » d'après-guerre, parents déjà provocateurs de la revue Arts ; celle du romantisme de 1830, qu'il rejoint dans le culte assumé de la subjectivité. En ferraillant, aux Cahiers du cinéma et de manière encore plus spectaculaire à Arts, contre les représentants de la « qualité française », Truffaut se construit un style de polémiste, attentif à démasquer à travers la chronique des tournages la figure réelle d'un auteur (ou d'un non-auteur). En même temps, il s'inscrit dans une double continuité : celle des écrivains « hussards » d'après-guerre, parents déjà provocateurs de la revue Arts ; celle du romantisme de 1830, qu'il rejoint dans le culte assumé de la subjectivité. Thu, 06 Nov 2014 00:00:00 +0000 46:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-330 Filmer après/avec Truffaut. Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Trente ans après sa disparition, l'œuvre de François Truffaut continue d'irriguer le cinéma contemporain. De Taïwan à Grenoble, de Manhattan à Paris, de Versailles-Chantiers à Tanger, une tentative pour suivre, dans un « marabout, bout d'ficelle » d'extraits, la façon dont sa mémoire se dissémine, polymorphe et toujours féconde. Trente ans après sa disparition, l'œuvre de François Truffaut continue d'irriguer le cinéma contemporain. De Taïwan à Grenoble, de Manhattan à Paris, de Versailles-Chantiers à Tanger, une tentative pour suivre, dans un « marabout, bout d'ficelle » d'extraits, la façon dont sa mémoire se dissémine, polymorphe et toujours féconde. Thu, 06 Nov 2014 00:00:00 +0000 38:14 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-334 La Poursuite infernale : sanctuaire classique. Conférence de Pierre Berthomieu La Cinémathèque française Le temps du western était différent, disait John Ford : la simple survie réclamait plus que l'ordinaire, et les hommes qui ont dominé ce temps sortaient de l'ordinaire. La griffe du cinéaste grandit alors les corps et les fait se dépasser, en route vers leur propre aura. Le récit de Tombstone et de Wyatt Earp vu par Ford en 1946, à la Fox, sous l'égide de Darryl Zanuck, reste comme une idéale plongée dans la fabrique de la légende et les tensions du style classique. Le temps du western était différent, disait John Ford : la simple survie réclamait plus que l'ordinaire, et les hommes qui ont dominé ce temps sortaient de l'ordinaire. La griffe du cinéaste grandit alors les corps et les fait se dépasser, en route vers leur propre aura. Le récit de Tombstone et de Wyatt Earp vu par Ford en 1946, à la Fox, sous l'égide de Darryl Zanuck, reste comme une idéale plongée dans la fabrique de la légende et les tensions du style classique. Mon, 15 Dec 2014 00:00:00 +0000 96:12 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-337 Truffaut au travail : l'écriture de scénario. Conférence de Carole Le Berre La Cinémathèque française À la fin des années 1980, Carole Le Berre obtient de la veuve de François Truffaut de pouvoir explorer les archives du cinéaste (aujourd'hui déposées à la Cinémathèque française). Dans cette conférence donnée devant des étudiants dans le cadre de la journée d'études Truffaut et l'archive (5 novembre 2014), elle témoigne de son travail sur ce fonds. Carole Le Berre est l'auteur de François Truffaut au travail (Cahiers du cinéma, 2014). À la fin des années 1980, Carole Le Berre obtient de la veuve de François Truffaut de pouvoir explorer les archives du cinéaste (aujourd'hui déposées à la Cinémathèque française). Dans cette conférence donnée devant des étudiants dans le cadre de la journée d'études Truffaut et l'archive (5 novembre 2014), elle témoigne de son travail sur ce fonds. Carole Le Berre est l'auteur de François Truffaut au travail (Cahiers du cinéma, 2014). Wed, 05 Nov 2014 00:00:00 +0000 99:51 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-338 La place de l'archive dans l'exposition François Truffaut. Conférence de Florence Tissot La Cinémathèque française Dans le cadre de la journée d'études Truffaut et l'archive (5 novembre 2014) destinée auétudiants, Florence Tissot, de la Cinémathèque française, raconte son rôle dans l'élaboration de l'exposition François Truffaut à partir du fonds d'archives détenu par la Cinémathèque. Dans le cadre de la journée d'études Truffaut et l'archive (5 novembre 2014) destinée auétudiants, Florence Tissot, de la Cinémathèque française, raconte son rôle dans l'élaboration de l'exposition François Truffaut à partir du fonds d'archives détenu par la Cinémathèque. Wed, 05 Nov 2014 00:00:00 +0000 41:24 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-339 Le Soleil brille pour tout le monde : rapports de classe. Conférence de Bernard Eisenschitz La Cinémathèque française Le Soleil brille pour tout le monde (1952) était le film préféré de son auteur. Est-ce une idylle du Sud fordien ou un film qui pourrait s'appeler Intolérance ? Doit-on y voir une harmonie féodale ou une ville déchirée par les vieilles rancœurs, les hiérarchies et le racisme ? Il s'agit en tout cas d'une œuvre charnière, tournée dans un moment charnière des États-Unis, entre la fin de la guerre et la crise de Little Rock. Le Soleil brille pour tout le monde (1952) était le film préféré de son auteur. Est-ce une idylle du Sud fordien ou un film qui pourrait s'appeler Intolérance ? Doit-on y voir une harmonie féodale ou une ville déchirée par les vieilles rancœurs, les hiérarchies et le racisme ? Il s'agit en tout cas d'une œuvre charnière, tournée dans un moment charnière des États-Unis, entre la fin de la guerre et la crise de Little Rock. Thu, 15 Jan 2015 00:00:00 +0000 82:31 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-340 La Prisonnière du désert : les Comanches dans nos têtes. Conférence de Jean-François Rauger La Cinémathèque française Il s'agit de faire un retour sur les origines de cette production, le fait historique qui a donné naissance au roman d'Alan Le May que Ford adapte, de revenir en détail sur le tournage d'un film qui n'acquit pas immédiatement le statut d'œuvre ultime et séminale à la fois qu'il incarne aujourd'hui. La Prisonnière du désert, un film qui ne pouvait sans doute pas être totalement compris en son temps. Il s'agit de faire un retour sur les origines de cette production, le fait historique qui a donné naissance au roman d'Alan Le May que Ford adapte, de revenir en détail sur le tournage d'un film qui n'acquit pas immédiatement le statut d'œuvre ultime et séminale à la fois qu'il incarne aujourd'hui. La Prisonnière du désert, un film qui ne pouvait sans doute pas être totalement compris en son temps. Mon, 16 Feb 2015 00:00:00 +0000 75:40 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-342 Nagisa Oshima, dissidences du désir. Conférence de Julien Gester La Cinémathèque française Malgré une apparence « bouclée », malgré son obsession de la transgression criminelle et sa vocation à mener la critique des travers de la société japonaise, l'œuvre de Nagisa Oshima n'a cessé de se concevoir dans la rupture et de se mouvoir entre des revirements de formes et de thématiques, d'économies de production et de style. Malgré une apparence « bouclée », malgré son obsession de la transgression criminelle et sa vocation à mener la critique des travers de la société japonaise, l'œuvre de Nagisa Oshima n'a cessé de se concevoir dans la rupture et de se mouvoir entre des revirements de formes et de thématiques, d'économies de production et de style. Mon, 09 Mar 2015 00:00:00 +0000 106:57 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-343 Henri Langlois / Jean-Luc Godard. Conférence de Nicole Brenez La Cinémathèque française La relation mutuellement admirative entre Henri Langlois et Jean-Luc Godard s'avère l'une des plus fidèles et créatrices qu'ait connue l'histoire du cinéma. Henri Langlois tenait l'auteur d'À bout de souffle pour un « génie poétique » et considérait qu'il y avait « un cinéma d'avant Godard et d'après Godard ». Dès 1964, il rend un « Hommage à Godard » à la Cinémathèque de Chaillot, et l'une de ses dernières grandes entreprises, la série des Anti-cours en 1976, consacre un épisode à une comparaison entre Andy Warhol et Jean-Luc Godard. Réciproquement, la conception du cinéma défendue par Jean-Luc Godard s'inscrit dans le cadre spéculatif développé par Langlois et ne cesse de l'alimenter, tout en s'inspirant de ses pratiques inventives et joyeusement illégales. Nous observerons quelques formes du passage d'Henri Langlois dans les choix stylistiques godardiens, tant dans ses films que dans son exposition Collage(s) de France. La relation mutuellement admirative entre Henri Langlois et Jean-Luc Godard s'avère l'une des plus fidèles et créatrices qu'ait connue l'histoire du cinéma. Henri Langlois tenait l'auteur d'À bout de souffle pour un « génie poétique » et considérait qu'il y avait « un cinéma d'avant Godard et d'après Godard ». Dès 1964, il rend un « Hommage à Godard » à la Cinémathèque de Chaillot, et l'une de ses dernières grandes entreprises, la série des Anti-cours en 1976, consacre un épisode à une comparaison entre Andy Warhol et Jean-Luc Godard. Réciproquement, la conception du cinéma défendue par Jean-Luc Godard s'inscrit dans le cadre spéculatif développé par Langlois et ne cesse de l'alimenter, tout en s'inspirant de ses pratiques inventives et joyeusement illégales. Nous observerons quelques formes du passage d'Henri Langlois dans les choix stylistiques godardiens, tant dans ses films que dans son exposition Collage(s) de France. Fri, 11 Apr 2014 00:00:00 +0000 132:14 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-344 Panorama du cinéma brésilien de ses débuts jusqu'aux années 1980. Conférence de Gabriela Trujillo La Cinémathèque française Bien que surtout connu pour son Cinema Novo, le cinéma brésilien s'est développé depuis les débuts du XXème siècle au croisement de plusieurs influences, dont l'avant-garde européenne. C'est également une industrie qui a connu son âge d'or lors du « règne » du président Getúlio Vargas (1930-1945 et 1951-1954), avant la rupture esthétique introduite par le Cinema Novo dans les années 1960 : une période qui questionne plus que jamais la position des artistes sous la dictature militaire avant le retour de la démocratie dans les années 1980. Bien que surtout connu pour son Cinema Novo, le cinéma brésilien s'est développé depuis les débuts du XXème siècle au croisement de plusieurs influences, dont l'avant-garde européenne. C'est également une industrie qui a connu son âge d'or lors du « règne » du président Getúlio Vargas (1930-1945 et 1951-1954), avant la rupture esthétique introduite par le Cinema Novo dans les années 1960 : une période qui questionne plus que jamais la position des artistes sous la dictature militaire avant le retour de la démocratie dans les années 1980. Sat, 21 Mar 2015 00:00:00 +0000 77:12 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-346 Antonioni, moderne ou contemporain ? Conférence de Dominique Païni La Cinémathèque française Antonioni est un cinéaste du présent et au présent. C'est dans son époque qu'il cherche à construire des points de vue, des perspectives inédites. Presque aucun de ses films n'inscrit sa fiction dans le passé, y compris dans l'histoire même récente de l'Italie, celle située entre son unité nationale (les années 1870) et la Seconde Guerre mondiale. En d'autres termes, il est un cinéaste indéfectiblement contemporain. C'est dans le présent de la réalisation de ses films qu'il construisit des réponses aux questions que lui imposa ce même présent et celles-ci parurent contre toute attente, en leur temps, des énigmes à la mesure de leur adhérence au réel. Antonioni est un cinéaste du présent et au présent. C'est dans son époque qu'il cherche à construire des points de vue, des perspectives inédites. Presque aucun de ses films n'inscrit sa fiction dans le passé, y compris dans l'histoire même récente de l'Italie, celle située entre son unité nationale (les années 1870) et la Seconde Guerre mondiale. En d'autres termes, il est un cinéaste indéfectiblement contemporain. C'est dans le présent de la réalisation de ses films qu'il construisit des réponses aux questions que lui imposa ce même présent et celles-ci parurent contre toute attente, en leur temps, des énigmes à la mesure de leur adhérence au réel. Mon, 20 Apr 2015 00:00:00 +0000 75:29 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-348 Antonioni : l'évidement des lieux. Conférence de José Moure La Cinémathèque française Depuis les horizons brumeux et désolés du Cri jusqu'au désert de Profession : reporter, des cabanes de pêcheurs abandonnées de Gente del Po jusqu'à la maison bâtie sur du vide d'Identification d'une femme, le cinéma de Michelangelo Antonioni semble avoir toujours été habité par une vacuité environnementale. C'est un nouvel art que celui de porter l'évidement au cœur des lieux et des paysages. Depuis les horizons brumeux et désolés du Cri jusqu'au désert de Profession : reporter, des cabanes de pêcheurs abandonnées de Gente del Po jusqu'à la maison bâtie sur du vide d'Identification d'une femme, le cinéma de Michelangelo Antonioni semble avoir toujours été habité par une vacuité environnementale. C'est un nouvel art que celui de porter l'évidement au cœur des lieux et des paysages. Mon, 11 May 2015 00:00:00 +0000 89:30 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-349 Antonioni, ou l'érosion d'Éros. Conférence de Céline Scemama La Cinémathèque française Dès Chronique d'un amour, les hommes ne savent plus quoi faire en face des femmes. Quelque chose a disparu, quelque chose est perdu, il y a un malaise. Les hommes sont érotiques parce qu'ils sont « malades d'Éros », nous dit Antonioni. Les femmes les regardent peinées, voire avec pitié. L'érosion d'Éros les conduit dans une quête érotique nouvelle. Les corps s'éclipsent, s'envolent, disparaissent dans le brouillard, mais les choses s'animent d'une intensité nouvelle et portent une charge érotique et existentielle insolite, inquiétante peut-être, mais aussi vertigineuse, euphorique. Dès Chronique d'un amour, les hommes ne savent plus quoi faire en face des femmes. Quelque chose a disparu, quelque chose est perdu, il y a un malaise. Les hommes sont érotiques parce qu'ils sont « malades d'Éros », nous dit Antonioni. Les femmes les regardent peinées, voire avec pitié. L'érosion d'Éros les conduit dans une quête érotique nouvelle. Les corps s'éclipsent, s'envolent, disparaissent dans le brouillard, mais les choses s'animent d'une intensité nouvelle et portent une charge érotique et existentielle insolite, inquiétante peut-être, mais aussi vertigineuse, euphorique. Mon, 27 Apr 2015 00:00:00 +0000 78:00 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-354 Les grandes souffrances sont muettes : le mélodrame hollywoodien avant le cinéma parlant. Conférence de Charlotte Garson La Cinémathèque française Comment le cinéma s'empare-t-il d'un genre théâtral et musical daté pour en faire l'expression plastique et morale de la relation amoureuse ? À l'époque muette, Chaplin mais aussi Lubitsch, deux maîtres dont les films « sérieux » sont moins connus que les comédies, font un usage sidérant de l'ellipse et de l'insert (le très gros plan de visage ou d'objet) : ainsi les ratages amoureux, parfois dus à une trop grande hiérarchisation des classes sociales, ouvrent à un lyrisme inédit un médium vanté d'ordinaire pour sa précision réaliste. Comment le cinéma s'empare-t-il d'un genre théâtral et musical daté pour en faire l'expression plastique et morale de la relation amoureuse ? À l'époque muette, Chaplin mais aussi Lubitsch, deux maîtres dont les films « sérieux » sont moins connus que les comédies, font un usage sidérant de l'ellipse et de l'insert (le très gros plan de visage ou d'objet) : ainsi les ratages amoureux, parfois dus à une trop grande hiérarchisation des classes sociales, ouvrent à un lyrisme inédit un médium vanté d'ordinaire pour sa précision réaliste. Mon, 02 Mar 2015 00:00:00 +0000 60:50 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-355 Chassés-croisés et aveuglement : un dialogue amoureux entravé. Conférence de Charlotte Garson La Cinémathèque française Chassés-croisés et aveuglement sont au coeur du récit mélodramatique classique, caractérisé par une quête féminine que le philosophe Stanley Cavell a opposée aux « comédies du remariage », avec leur happy end codifié. Inconnue, oubliée, voire bafouée, la femme amoureuse de George Cukor ou de Max Ophuls n'en est pas moins une héroïne, enfin placée au centre de films marqués par leur sophistication narrative et visuelle (tournoiement des travellings et flashbacks soulignent chacun à leur manière la circularité fatidique de l'amour). Chassés-croisés et aveuglement sont au coeur du récit mélodramatique classique, caractérisé par une quête féminine que le philosophe Stanley Cavell a opposée aux « comédies du remariage », avec leur happy end codifié. Inconnue, oubliée, voire bafouée, la femme amoureuse de George Cukor ou de Max Ophuls n'en est pas moins une héroïne, enfin placée au centre de films marqués par leur sophistication narrative et visuelle (tournoiement des travellings et flashbacks soulignent chacun à leur manière la circularité fatidique de l'amour). Mon, 30 Mar 2015 00:00:00 +0000 64:26 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-356 Les couleurs de l'excès. Conférence de Charlotte Garson La Cinémathèque française Au tournant des années 1950, la généralisation de la couleur, au lieu de mener vers plus de réalisme, traduit plastiquement l'excès des passions dans le cas de grands coloristes comme Vincente Minnelli (Comme un torrent) ou Douglas Sirk (Tout ce que le ciel permet). Ce dernier fait même de la couleur de la peau un enjeu dramatique dans Mirage de la vie, apothéose du mélodrame de l'amour filial. Mirage de la vie ou Imitation of Life en version originale : un titre qui pourrait à lui seul définir le mélodrame. Au tournant des années 1950, la généralisation de la couleur, au lieu de mener vers plus de réalisme, traduit plastiquement l'excès des passions dans le cas de grands coloristes comme Vincente Minnelli (Comme un torrent) ou Douglas Sirk (Tout ce que le ciel permet). Ce dernier fait même de la couleur de la peau un enjeu dramatique dans Mirage de la vie, apothéose du mélodrame de l'amour filial. Mirage de la vie ou Imitation of Life en version originale : un titre qui pourrait à lui seul définir le mélodrame. Mon, 11 May 2015 00:00:00 +0000 63:18 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-367 Taxi Driver, un montage, dé-montages. Conférence de Bernard Benoliel La Cinémathèque française Retour sur un des films phare de Scorsese et des années 1970 : Taxi Driver (1976), avec Robert De Niro dans le rôle de Travis Bickle, un chauffeur à la dérive, prêt à tout pour sortir du cercle de sa solitude. Et retour, en particulier, sur une scène en partie improvisée pendant le tournage et aux multiples implications : « You talkin' to me? » Retour sur un des films phare de Scorsese et des années 1970 : Taxi Driver (1976), avec Robert De Niro dans le rôle de Travis Bickle, un chauffeur à la dérive, prêt à tout pour sortir du cercle de sa solitude. Et retour, en particulier, sur une scène en partie improvisée pendant le tournage et aux multiples implications : « You talkin' to me? » Thu, 05 Nov 2015 00:00:00 +0000 105:52 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-370 Scorsese, l'homme par qui le rock a envahi le cinéma. Conférence de Michka Assayas La Cinémathèque française De The Band (The Last Waltz) aux Rolling Stones (Shine a Light), de George Harrison (Living in the Material World) à Bob Dylan (No Direction Home), Martin Scorsese n'a cessé de consacrer des documentaires à la musique, au live et à des performers de la scène. Autant de films, peu souvent commentés, d'un cinéaste qui, pourtant, a toujours considéré la musique populaire comme la bande originale de son existence. De The Band (The Last Waltz) aux Rolling Stones (Shine a Light), de George Harrison (Living in the Material World) à Bob Dylan (No Direction Home), Martin Scorsese n'a cessé de consacrer des documentaires à la musique, au live et à des performers de la scène. Autant de films, peu souvent commentés, d'un cinéaste qui, pourtant, a toujours considéré la musique populaire comme la bande originale de son existence. Sun, 11 Oct 2015 00:00:00 +0000 106:47 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-371 Martin Scorsese, vitesse trompeuse. Conférence de Jean-Baptiste Thoret La Cinémathèque française De La Valse des pantins au Loup de Wall Street, les personnages passent beaucoup de temps et de séquences à changer de place, à vouloir échanger, à envier la position de l'autre jusqu'à le remplacer parfois, à organiser des flux, mais de quel genre d'échange les héros scorsesiens sont-ils porteurs ? De quelle vision du monde contemporain ? Enfin, quel est le sens de cette vitesse, si caractéristique du style de son auteur ? De La Valse des pantins au Loup de Wall Street, les personnages passent beaucoup de temps et de séquences à changer de place, à vouloir échanger, à envier la position de l'autre jusqu'à le remplacer parfois, à organiser des flux, mais de quel genre d'échange les héros scorsesiens sont-ils porteurs ? De quelle vision du monde contemporain ? Enfin, quel est le sens de cette vitesse, si caractéristique du style de son auteur ? Thu, 19 Nov 2015 00:00:00 +0000 103:37 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-381 Histoires de Hou Hsiao-hsien. Conférence de Wafa Ghermani La Cinémathèque française Le parcours de Hou Hsiao-hsien est atypique : profondément imprégné d'une histoire, celle de Taïwan, il s'est attaqué aussi à ses plus grands tabous dans le but de l'écrire vraiment. De fait, il s'est imposé comme une figure d'exception au sein de la nouvelle vague du cinéma taïwanais des années 1980. Le parcours de Hou Hsiao-hsien est atypique : profondément imprégné d'une histoire, celle de Taïwan, il s'est attaqué aussi à ses plus grands tabous dans le but de l'écrire vraiment. De fait, il s'est imposé comme une figure d'exception au sein de la nouvelle vague du cinéma taïwanais des années 1980. Thu, 03 Mar 2016 00:00:00 +0000 87:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-384 Dreamachine cinéma : l'art de Gus Van Sant. Conférence de Matthieu Orléan La Cinémathèque française Auteur solitaire, à part, hors des territoires bien marqués du cinéma américain, Gus Van Sant n'en est pas moins un artiste sous influence, complice d'une Beat Generation qu'il côtoya et dont il se fit, par son anticonformisme, un héritier proclamé et discret. On exposera les manifestations de cette influence (William Burroughs, Allen Ginsberg, Ken Kesey...), mais aussi ses résurgences plus secrètes, culminant avec Gerry, film-transe au défi ultra-sensoriel, une sorte d'incarnation de cette Dreamachine créée par l'artiste Brion Gysin en 1962 et dont Burroughs fut l'un des premiers utilisateurs. Auteur solitaire, à part, hors des territoires bien marqués du cinéma américain, Gus Van Sant n'en est pas moins un artiste sous influence, complice d'une Beat Generation qu'il côtoya et dont il se fit, par son anticonformisme, un héritier proclamé et discret. On exposera les manifestations de cette influence (William Burroughs, Allen Ginsberg, Ken Kesey...), mais aussi ses résurgences plus secrètes, culminant avec Gerry, film-transe au défi ultra-sensoriel, une sorte d'incarnation de cette Dreamachine créée par l'artiste Brion Gysin en 1962 et dont Burroughs fut l'un des premiers utilisateurs. Thu, 21 Apr 2016 00:00:00 +0000 104:14 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-385 Nitrates d'outre-mer ! Cartographies maritimes imaginaires de Raoul Ruiz. Conférence de Gabriela Trujillo La Cinémathèque française Périples, errances, jeux de l'oie et voyages initiatiques : Raoul Ruiz, fils de marin, est sans conteste l'un des grands maîtres dans l'art de la navigation. Son cinéma tresse faits divers, légendes, superstitions et adaptations-« poursuites » des grands classiques (Stevenson, Homère, Proust, Balzac) pour renouveler l'imaginaire de la traversée. Périples, errances, jeux de l'oie et voyages initiatiques : Raoul Ruiz, fils de marin, est sans conteste l'un des grands maîtres dans l'art de la navigation. Son cinéma tresse faits divers, légendes, superstitions et adaptations-« poursuites » des grands classiques (Stevenson, Homère, Proust, Balzac) pour renouveler l'imaginaire de la traversée. Thu, 31 Mar 2016 00:00:00 +0000 75:49 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-386 River Phoenix : un ange engourdi. Conférence de Jean-Marc Lalanne La Cinémathèque française Tapin narcoleptique entre assomption et évanouissement, River Phoenix incarne dans My Own Private Idaho la quintessence du nouage van-santien entre angélisme et autodestruction, jeunesse suave et trépas imminent. Cette figure, l'acteur l'a aussi prolongée dans la vie, jusqu'à disparaître à l'âge de vingt-trois ans d'une overdose. De sa brève mais intense filmo d'acteur aux œuvres qui le réfléchissent comme icône (My Own Private River, le film de James Franco à partir des rushes de celui de Gus Van Sant), pérégrination sur les traces du plus vibrant des anges foudroyés. Tapin narcoleptique entre assomption et évanouissement, River Phoenix incarne dans My Own Private Idaho la quintessence du nouage van-santien entre angélisme et autodestruction, jeunesse suave et trépas imminent. Cette figure, l'acteur l'a aussi prolongée dans la vie, jusqu'à disparaître à l'âge de vingt-trois ans d'une overdose. De sa brève mais intense filmo d'acteur aux œuvres qui le réfléchissent comme icône (My Own Private River, le film de James Franco à partir des rushes de celui de Gus Van Sant), pérégrination sur les traces du plus vibrant des anges foudroyés. Thu, 05 May 2016 00:00:00 +0000 100:08 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-388 Changements de têtes, de Méliès à David Lynch. Conférence de Diane Arnaud La Cinémathèque française Un comédien qui interprète plusieurs rôles attire irrésistiblement l'attention. Dans l'autre sens, les manipulations plastiques de son image, dédoublée ou transformée, peuvent démonter son jeu et menacer sa présence au point d'opérer un remplacement par un autre acteur. Ce sont ces destins d'images, spectaculaires et périlleux, qu'il s'agira de raconter, de Méliès à Face/Off en passant par Lost Highway. Un comédien qui interprète plusieurs rôles attire irrésistiblement l'attention. Dans l'autre sens, les manipulations plastiques de son image, dédoublée ou transformée, peuvent démonter son jeu et menacer sa présence au point d'opérer un remplacement par un autre acteur. Ce sont ces destins d'images, spectaculaires et périlleux, qu'il s'agira de raconter, de Méliès à Face/Off en passant par Lost Highway. Thu, 02 Jun 2016 00:00:00 +0000 92:41 http://www.cinematheque.fr/ cinemathequefr-video-389 L'Œil des monstres : traversée de John Huston. Conférence de Pierre Berthomieu La Cinémathèque française Scénariste privilégiant les adaptations impossibles, aventurier excentrique, John Huston fut d'abord un « cinéaste classique ». Son indépendance farouche révéla ensuite un grand narrateur mais anti classique – sans doute le véritable Huston, naturaliste, moderne, mais porté par l'obsession du mythique. On pourra ainsi traverser les périodes créatrices d'un cinéaste irréductible aux grilles thématiques, à l'aise avec l'échec de l'immense. Scénariste privilégiant les adaptations impossibles, aventurier excentrique, John Huston fut d'abord un « cinéaste classique ». Son indépendance farouche révéla ensuite un grand narrateur mais anti classique – sans doute le véritable Huston, naturaliste, moderne, mais porté par l'obsession du mythique. On pourra ainsi traverser les périodes créatrices d'un cinéaste irréductible aux grilles thématiques, à l'aise avec l'échec de l'immense. Thu, 09 Jun 2016 00:00:00 +0000 104:28 http://www.cinematheque.fr/